Voici quelques légendes du pays du soleil levant (oui, certes les légendes que nous avons sont fortes intéressantes mais un peu d'exotisme ça ne peut pas faire de mal ! )
Hachiko, le chien fidèle.
Hachiko a été adopté à l'âge de 2 mois par un professeur de l'université de Tokyo. Il avait l'habitude d'accompagner son maître jusqu'à la gare chaque matin et de venir l'accueillir chaque soir à la gare. Un jour, le professeur, parti comme d'habitude le matin, mourut d'une crise cardiaque. La chien vint comme chaque soir accueillir son maître à la gare et l'attendit toute la soirée jusqu'à la nuit tombée. Il continua à venir chercher son maître tous les soirs, ne le voyant pas revenir. Des amis du professeur, attristés par l'attitude du chien, vinrent le chercher et l'emmenèrent chez eux à des kilomètres de la gare. Mais le chien s'échappa. Il continua de longues années à venir à la rencontre de son maître devant la gare.
Les gens du quartier furent si impressionnés par la fidélité du chien qu'ils lui donnèrent à manger et à boire. Des années passèrent et le chien, accablé par des maladies venait toujours. C'est le 7 mars 1935 qu'on le retrouva mort à l'endroit exact où il attendait son maître tous les jours.
Une statue a ainsi été érigée à cet endroit en l'honneur du chien fidèle et chaque année au Japon, le 7 mars, une fête (Chuken Hachiko matsuri) est organisée devant la statue d'Hachiko, symbole de loyauté.
Le chien est bel et bien l'animal le plus fidèle qui soit.
Les quarante sept samouraïs.
La légende commença au 18ème siècle. Un jour, Asano (chef de 300 samouraïs dans la région d'Ako) perdit son sang froid et blessa légèrement Kira, homme haut placé à la cour, au front et à l'épaule d'un coup de sabre alors que celui-ci avait été irrespectueux envers Asano. On ordonna qu'Asano soit puni pour avoir agressé un tel homme dans l'enceinte du château. Asano se suicida alors, de manière rituelle, par seppuku.
Les 300 samouraïs à son service devinrent des samouraïs sans maître ni moyens de vivre. L'un d'entre eux ne put se résoudre à accepter l'injustice subit par son maître : il réunit donc en secret 46 autres samouraïs pour venger leur maître. Afin de dissiper les soupçonsde Kira et d'échapper à ses espions, les 47 samouraïs d'Ako se séparèrent et firent mine de vouloir mener leur vie chacun de leur côté en oubliant le sort de leur maître. Kira abandonna alors sa crainte de se voir attaqué par les serviteurs du défunt seigneur d'Ako.
Près de 2 ans plus tard, en 1702, les 47 samouraï prirent d'assaut la maison de Kira. Ils le capturèrent et le contraignèrent à se suicider honorablement par seppuku. Il refusa et les 47 samouraïs décidèrent donc de lui trancher la tête comme un vulgaire criminel.
Même si le peuple les admira par leur acte de bravoure, on les condamna au seppuku pour n'avoir pas respecté la loi anti-vendetta en vigueur. Leurs corps furent ensevelis en face de la tombe de leur maître.
En apprenant la nouvelle, un homme qui avait insulté publiquement un des samouraïs se suicida et il fut enterré près des 47 samouraïs d'Ako.
Aujourd'hui, au Japon, chaque 14 décembre, des milliers d'admirateurs viennent célébrer l'honneur, le courage, la bravoure et la loyauté de ces 47 samouraïs.