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fenderchaton

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MessageSujet: partage!!!   partage!!! EmptyVen 29 Juil - 23:25

je me suis dit quon pover faire un sujer ou tout le monde pourer partager se quil save ou se qu'ils sont trouver sur google!!!Comme ça les nouceaux qui ne conaisse rien (comme moi) peuvent apprendre!!!
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fenderchaton

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MessageSujet: Re: partage!!!   partage!!! EmptyVen 29 Juil - 23:26

deso pour les faut d'hortho!!!
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fenderchaton

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MessageSujet: Re: partage!!!   partage!!! EmptyVen 29 Juil - 23:35

Les Dieux
Les divinités, quel sujet fascinant ! La sorcellerie prise isolément peut sembler, à première vue, n’être qu’un ensemble de traditions et de techniques pour utiliser les énergies de la nature et jeter des sorts… Mais avec une approche spirituelle païenne telle que la Wicca, la sorcellerie devient en fait une véritable religion.
Plusieurs facettes du même diamant
Les religions cherchent en général à répondre aux questions existentielles des humains, afin de leur fournir une vision du monde englobante, réconfortante et pourvue de sens. Dans leur questionnement, la plupart des religions reconnaissent qu’il doit exister une force ou un être suprême; dans les sociétés occidentales, on l’appelle souvent « Dieu » et, à cause des religions abrahamiques monothéistes très répandues, beaucoup de gens ont tendance à l’imaginer comme un personnage humain masculin, une sorte de figure paternelle. La plupart des Wiccans et des sorciers, par contre, puisent leur image de l’être suprême dans les vieilles croyances polythéistes des civilisations anciennes: le divin étant trop mystérieux et dépassant trop l’entendement, il est plus facile de le vénérer un visage à la fois ! Chaque Dieu et Déesse des néo-païens représente un aspect du divin, comme une petite facette d’un immense diamant.
L’Homme et la Femme
La plus facile des divisions à faire pour se forger une image du divin consiste à séparer l’être suprême de la même façon que notre espèce est divisée: en deux sexes. Les Wiccans sont donc duothéistes et croient en une Déesse et un Dieu. Comme les fondements centraux de la Wicca viennent des croyances celtiques, les deux divinités les plus souvent vénérées sont d’origine celte. Le féminin sacré est représenté par la Dame Blanche, une Déesse triple qui est à la fois jeune fille, mère et grand-mère; par ses trois âges elle symbolise l’amour, la fertilité et la sagesse. Son complément masculin est le Seigneur Cornu, basé sur l’ancien Dieu celte Cernunnos, symbolisant la force, la volonté et le courage.
La Déesse et le Dieu ont une importance et une puissance parfaitement égale, et se complètent l’un et l’autre. Cependant, il y a des sorciers qui vénèrent abondamment la Déesse et invoquent très peu le Dieu; certains agissent ainsi par ignorance et immaturité, mais d’autres privilégient la Déesse par souci d’équilibre, étant donné que les grandes religions du monde actuel sont démesurément centrées sur un Dieu masculin.
Une multitude de noms
La Dame Blanche et le Seigneur Cornu ne sont évidemment pas les seules divinités de la sorcellerie. Puisque les sorciers considèrent toute divinité comme l’un des noms donnés au même être suprême, cela signifie qu’ils peuvent prier et invoquer les Dieux de n’importe quelle religion du monde. Évidemment, chaque divinité symbolise des qualités et des forces différentes; pour invoquer un Dieu ou une Déesse correctement et dans les bonnes circonstances, il faut donc se donner la peine de faire des recherches sur son histoire, sur les mythes de sa religion d’origine, et sur ses traits de personnalité. Il est important de choisir avec soin les Dieux que l’on invoque pour ressentir une bonne connexion spirituelle avec eux.
Par exemple, un sorcier qui prévoit jeter un sort de guérison et qui veut demander une aide divine pourrait fouiller dans ses livres à la recherche d’un Dieu guérisseur dont la personnalité est compatible avec la sienne ou avec la personne à guérir. S’il choisit une divinité égyptienne, il pourra adapter son sort de guérison en brûlant un encens égyptien ou en écrivant sa formule sur du papyrus, alors que pour appeler un Dieu scandinave il emploierait plutôt des runes. Il devra faire bien attention de ne pas appeler un Dieu qu’il ne connaît pas du tout, ou pire un Dieu en qui il ne croit pas, car alors il n’y aura pas d’authentique lien spirituel avec la divinité, et prononcer son nom dans une formule ne signifiera pas grand-chose; l’invocation risquerait même d’être captée au vol par un démon ou autre esprit malveillant qui pourrait saboter le rituel.
Les Patrons
Une divinité patronne est une facette du divin que l’on a choisie parmi toutes les autres, par affection et compatibilité personnelle. C’est une divinité spéciale que l’on privilégie dans les rituels et les prières, et à qui on se sent lié de façon intime.
Certains sorciers sont très éclectiques, leur intérêt virevolte d’un panthéon à l’autre au gré des saisons et des circonstances, et ils préfèrent ne pas choisir de patron. D’autres sont très exclusifs, et vénèrent un patron unique durant toute une vie. La majorité des sorciers se situent entre les deux: ils ont une préférence, mais peuvent changer de patrons à long terme selon leurs expériences de vie.
Ayant en tête la dualité homme-femme, les Wiccans ont tendance à choisir deux divinités patronnes: un Dieu et une Déesse. Le choix est parfois simplifié par le fait que dans les mythes anciens bon nombre de Dieux forment déjà des couples. Un adorateur de Zeus peut donc lui adjoindre Héra, alors qu’Isis forme la paire avec Osiris. Mais ce n’est pas toujours aussi simple, et il est tout à fait possible d’avoir deux patrons provenant de mythologies complètement différentes.
Le meilleur moyen de choisir une divinité patronne est généralement de lire sur la mythologie de diverses civilisations. Le premier pas consiste à choisir quelle mythologie semble la plus attirante: se sent-on plus confortable avec les Dieux celtes, égyptiens, nordiques, aztèques, mésopotamiens, hindous ? Une fois que l’on se sent bien dans une atmosphère mythique particulière, on peut y chercher une divinité qui nous ressemble en termes d’intérêts, de personnalité et de talents; d’autres chercheront au contraire une divinité possédant les qualités qui leur manquent, une sorte de modèle à qui ils aimeraient ressembler. On peut aussi tenter de trouver une divinité qui correspond à nos dons magiques. Quand on trouve un Dieu ou une Déesse particulièrement agréable à vénérer, on peut lui consacrer une dédication, c’est-à-dire un rituel où on demande à cette divinité de tisser un lien intime avec nous, et où on promet d’être fidèle aux valeurs qu’elle représente.
Il arrive parfois qu’on ait nullement besoin de chercher une divinité patronne, car il y a d’emblée une divinité qui nous est très chère. Ainsi, certains sorciers adopteront les mêmes Dieux que leurs parents ou leur mentor; d’autres vivront un évènement spécial en présence d’une divinité, et l’aimeront définitivement par la suite; quelques-uns se rappelleront une divinité marquante d’une vie antérieure, et renoueront un lien ancien.
Quel que soit le moyen de créer le contact avec le divin, l’important est de ne pas considérer la sorcellerie comme une simple panoplie de techniques, de formules et de recettes de potions. La magie est une force innée, et cette force nichée à l’intérieur de chaque sorcier est un don des Dieux.
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fenderchaton

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MessageSujet: Re: partage!!!   partage!!! EmptyVen 29 Juil - 23:35

Les Bases de la Magie
Premier Chapitre – Les Bases de la Magie
Cette partie du grimoire s’adresse surtout aux débutants. Elle résume les fondements de la sorcellerie: les grandes lignes de la magie blanche et de la Wicca y sont présentées simplement et brièvement. Mais bien sûr ce n’est qu’un survol, et il y aurait matière à écrire un livre entier là-dessus…
Ce chapitre présente ensuite toutes sortes d’informations pratiques de base que tous les sorciers et sorcières connaissent, par exemple l’influence des phases de la Lune sur la magie, les cinq éléments et leurs propriétés, et aussi une introduction à une foule d’accessoires couramment utilisés durant les rituels (de l’athamé aux runes en passant par la baguette et les cartes de tarot…)
Commençons donc par le commencement, et parlons de magie comme si nous ne savions point de quoi il s’agit !
Qu’est-ce que la magie
La magie est l’art de manipuler les énergies de la nature par la force de l’esprit, afin de provoquer des effets surnaturels.
En théorie, tout être humain – voire même tout être vivant – peut utiliser la magie; tout ce qu’il faut, c’est avoir un esprit. En pratique, cependant, tout le monde n’a pas la même affinité pour la magie, et seule une minorité de la population manifeste un intérêt sérieux pour la magie et une compatibilité innée avec certaines énergies de la nature.
Sorciers, médiums, voyants…
Une personne dotée d’un talent naturel pour ressentir et influencer les énergies peut choisir d’ignorer ce don, et vivre une vie relativement exempte d’événements surnaturels. Cependant, elle peut aussi choisir d’étudier la magie, développer son talent, et faire du surnaturel une partie de sa vie. Les gens qui choisissent d’aborder les arts surnaturels n’ont pas tous les mêmes talents, et ne pratiquent pas tous de la même façon.
Une personne qui voit le passé, le présent ou l’avenir (que ce soit par des visions, des rêves ou un outil comme la boule de cristal ou les cartes), mais qui ne communique pas avec les esprits et n’emploie pas d’énergies afin de produire des changements dans le monde, s’appelle un voyant ou une voyante.
Une personne qui n’agit pas sur le monde qui l’entoure grâce à ses dons, mais qui est cependant capable de percevoir les forces surnaturelles suffisamment pour communiquer avec des esprits, des anges, des fantômes et d’autres entités immatérielles, s’appelle un ou une médium. Beaucoup de médiums sont également des voyants.
Enfin, une personne qui emploie activement les énergies surnaturelles, les utilisant sur elle-même, sur autrui ou sur son environnement afin de produire divers changements (ce que l’on appelle jeter des sorts), est un sorcier ou une sorcière. La majorité des sorciers sont également, jusqu’à un certain point, des voyants et des médiums. La magie pratiquée par les sorciers est souvent appelée sorcellerie, pour éviter de confondre les sorts et les charmes, qui sont très réels, avec la magie de scène ou prestidigitation, qui n’est qu’illusion
Les règles et les lois
La magie est un fait de la nature, qui nous dépasse et qu’on ne peut pas entièrement expliquer. Il se peut qu’elle ait des lois et des mécanismes qui nous sont encore inconnus. Cependant, pour éviter de se blesser ou de faire du tort à autrui par magie, on peut se donner certaines règles de base, validées par l’expérience de plusieurs générations de pratiquants. La Wicca inclut certaines de ces règles que beaucoup de sorciers et sorcières s’efforcent de respecter.
La Règle Wiccane
« Si ça ne fait de mal à personne, fais ce que tu veux.« 
La plus exigeante et la plus naturelle des règles morales, la Règle Wiccane (the Wiccan Rede en anglais) signifie que toute action, magique ou non, doit être planifiée autant que possible pour éviter de faire du mal autant à soi-même qu’à autrui.
La Règle de Trois par Trois
« Tout bien et tout mal fait par magie reviendra par trois fois.« 
Cette règle, aussi appelée loi du Triple Retour, illustre vraiment la façon dont la magie se comporte: elle retourne au sorcier des conséquences pour chacun de ses sortilèges. Utiliser la magie respectueusement pour guérir, aider et protéger attire donc chance et bénédictions, alors que manipuler ou blesser autrui à des fins personnelles à l’aide de maléfices peut entraîner des catastrophes pour le sorcier coupable.
Les quatre Lois de la Sorcellerie
Aussi appelées les lois de la Pyramide des Sorciers, ces quatre règles sont des guides à suivre pour que les charmes et sortilèges fonctionnent. Si l’une d’elles est brisée, même un sortilège bien intentionné risque d’échouer ou de mal tourner.
1- Savoir
Celui qui utilise la magie sans avoir bien étudié la situation, et sans bien comprendre ce qu’il fait, risque fort d’échouer.
2- Vouloir
Sans volonté sincère, la magie n’a pas de moteur, et ne va nulle part.
3- Oser
Celui qui n’a jamais le courage d’essayer ne réussira jamais rien.
4- Garder le Silence
Dévoiler sa magie à ceux qui n’y croient pas ou souhaitent qu’elle échoue peut la saboter. Le secret est souvent la meilleure des protections, et les sorciers doivent choisir avec soin leurs confidents. Cette règle est souvent la plus difficile à respecter !
La Wicca
Wicca: la religion de la sorcellerie

Étant donné que les sorciers ont des dons leur permettant de ressentir la présence de toutes sortes d’esprits et d’énergies, il leur est pratiquement impossible d’avoir une vision du monde athée et matérialiste, dépourvue de croyances. De plus, il leur est souvent difficile de se sentir chez eux dans les grandes religions monothéistes du monde actuel, qui rejettent en général la magie comme une chose maléfique. Le christianisme, par exemple, a longtemps pourchassé et tué ceux qui pratiquaient la « sorcellerie » (du moins, ce que l’église appelait autrefois sorcellerie…)
Instinctivement, avant d’avoir adhéré à quelque religion que ce soit, beaucoup de sorciers ont déjà une affinité pour certaines croyances. Plutôt animistes de nature, ils tendent à croire que la nature est remplie d’esprits (dans l’humain certes, mais aussi dans les animaux, les plantes, les rochers, les cours d’eau…) Panthéistes, ils croient généralement qu’il existe un pouvoir absolu – une sorte de Dieu – mais ils peuvent l’imaginer sous une multitude d’aspects différents, changeant selon les circonstances. Ils trouvent qu’en fin de compte, toutes les religions cherchent (plus ou moins bien selon les cas) à vénérer la même divinité. Ils trouvent l’idée de la réincarnation plus attrayante que de passer l’éternité dans un quelconque paradis. Quant au concept d’enfer, ils ont tendance à le rejeter: ils refusent de croire qu’une divinité parfaite condamnerait qui que ce soit pour l’éternité. Les notions d’égalité de l’homme et de la femme, de non-discrimination envers les races, les croyances et l’orientation sexuelle, ainsi que le respect de l’environnement font souvent partie de leurs valeurs les plus importantes, ce qui les éloigne de plusieurs religions où ces valeurs manquent cruellement.
Heureusement, ces croyances se retrouvent toutes dans une religion sur mesure pour les sorciers et sorcières: la Wicca. Cette religion néo-païenne est née assez récemment, construite à partir des anciennes croyances des Celtes, et est devenue la religion la plus répandue en matière de sorcellerie. Bien sûr, les sorciers ne sont pas tous wiccans… mais presque tous les wiccans sont des sorciers !
Voici les fondements de la Wicca:
-Connaissance et Respect: les wiccans valorisent la curiosité et le savoir, et cherchent à apprendre et évoluer constamment. Ils ont pour seul commandement moral le respect de soi-même, d’autrui et de la nature. « Si ça ne fait de mal à personne, fais ce que tu veux » constitue la Règle Wiccane, qui interdit la manipulation, l’intolérance et la discrimination.
-Vénération d’un Dieu et d’une Déesse: les wiccans considèrent « Dieu » comme une chose si extraordinaire qu’on ne peut la comprendre en entier. Ils séparent donc le divin en deux parties complémentaires, et vénèrent à égalité le masculin sacré et le féminin sacré: il y a d’une part une Déesse (souvent appelée la Dame Blanche), et d’autre part un Dieu (souvent appelé le Seigneur Cornu). Les différents noms de la Déesse et du Dieu ne sont que divers aspects de la même divinité: tous les Dieux ne sont qu’un.
-Caractère sacré de la nature: étant le berceau de notre vie et le point de départ de nos apprentissages et nos découvertes, la nature est truffée de sacré aux yeux des wiccans. En plus de se soucier de l’environnement, ils célèbrent le rythme des saisons. Il y a chaque année 8 fêtes wiccanes, appelées sabbats: 4 sabbats mineurs (à chaque début de saison), et 4 sabbats majeurs (au milieu de chaque saison). Le sabbat d’Halloween, appelé Samhain, est le plus sacré de tous et marque le nouvel-an des sorciers.
-Occulte et Magie: contrairement à bien des religions enseignant que l’occulte est malsain et consiste pour l’humain à tenter de s’approprier indûment des pouvoirs divins, la Wicca enseigne que la magie est un don des Dieux. Nul n’est obligé de la pratiquer, mais il faut accepter son existence, et son étude est encouragée et valorisée. La devise « Connaissance et Respect » et la Règle Wiccane s’appliquent également à ce domaine: il n’est pas défendu aux wiccans d’étudier la magie noire et les maléfices, mais ils doivent employer ce savoir avec éthique et responsabilité.
The Wiccan Rede
La règle la plus sacrée des Wiccans, « Si ça ne fait de mal à personne, fais ce que tu veux« , connue de la plupart des sorciers, est la dernière ligne de ce texte. Le reste du poème, dont il existe de nombreuses versions différentes, parle des croyances wiccanes, illustrant à merveille l’esprit de magie, de tradition et de connexion avec le cycle des saisons qui fait tout le charme de la Wicca.
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fenderchaton

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MessageSujet: Re: partage!!!   partage!!! EmptyVen 29 Juil - 23:36

The Wiccan Rede
Bide the Wiccan Laws we must,
In perfect love and perfect trust.
Live and let live,
Fairly take and fairly give.
Cast the Circle thrice about
to keep the evil spirits out.
To bind the spell every time
let the spell be said in rhyme.
Soft of eye and light of touch,
speak little, listen much.
Honor the Old Ones in deed and name,
love and light shall be our guides again.
Deosil go by the Waxing Moon,
chanting out the Witches’ Rune.
When the Maiden Moon is new,
kiss the hand to Her, times two.
When the Mother Moon rides at Her peak
then your heart’s desires seek.
Heed the North Wind’s mighty gale,
lock the door and drop the sail.
When the Wind comes from the South,
love will kiss thee on the mouth.
When the Wind blows from the West,
departed souls will have no rest.
When the Wind whispers from the East,
expect the new and set the feast.
Nine woods in the cauldron go,
burn them fast or burn them slow.
Elder be the Goddess’ Tree,
burn it not or cursed you’ll be.
Four times the Major Sabbats mark,
in the light and in the dark.
Soon the new year will begin,
say farewell to the old, it’s now Samhain.
When the time for Imbolc starts to show,
watch for flowers through the snow.
When the wheel begins to turn,
let the Beltane fires burn.
As the wheel turns to Lughnasadh,
watch for Harvest Moon among the stars.
Four times the Minor Sabbats fall,
use the Sun to mark them all.
When the wheel has turned to Yule,
light the log as the Horned One rules.
In the spring, night equals day,
it’s time for Ostara to come our way.
When the Sun has reached His height,
it’s time for the Oak and Holly Kings to fight.
Harvesting comes to one and all,
when the Mabon Sabbat does fall.
Heed ye flower, bush and tree,
by the Goddess, blessed be.
Where the rippling waters go,
cast a stone and truth you’ll know.
When ye have a true need,
hearken not to other’s greed.
With a fool no season spend,
lest ye be counted as his friend.
Merry meet and merry part,
bright the cheeks and warm the heart.
Mind the Threefold Law you should,
three times bad or three times good.
When misfortune is enow,
wear the blue star on thy brow.
True in love ever be,
lest thy lover’s false to thee.
Eight words the Wiccan Rede fulfills:
An’ ye harm none, do what ye will !
Magie noire vs blanche
On entend très souvent les termes magie noire et magie blanche, mais beaucoup de sorciers trouvent qu’ils peuvent porter à confusion. En effet, la magie elle-même n’est ni bonne ni mauvaise. Elle est double. Elle peut guérir ou blesser, construire ou détruire selon la volonté qui la guide.
La magie blanche n’est rien de plus que la sorcellerie employée avec prudence, éthique et bonnes intentions, sans agressivité. Elle privilégie l’altruisme, et l’intérêt personnel du sorcier passe souvent en second. Le plus souvent, quand on parle de magie blanche, on fait référence aux sorts de guérison, de protection, de prospérité, de fertilité, de purification ou de bénédiction: c’est de la magie constructive ou réparatrice.
La magie noire emploie des rituels et des techniques assez similaires, mais typiquement avec moins de contraintes morales. Elle privilégie plus souvent les intérêts personnels du sorcier, parfois au risque de faire du tort à autrui. Elle accepte l’agressivité lorsque cela est nécessaire pour atteindre son but. Le terme de magie noire englobe donc généralement les sorts de manipulation, de destruction, d’affaiblissement et de malédiction: c’est de la magie destructrice.
« Il n’y a pas de lumière sans obscurité »
C’est ce que disent les mages noirs pour rappeler à nos confrères et consoeurs que la magie noire n’est pas forcément mauvaise ! Par exemple utiliser un maléfice contre un démon pour empêcher celui-ci de s’en prendre aux êtres humains est une bonne action. Inversement, même la magie blanche n’est pas toujours bienveillante. Par exemple, ses sorts de protection peuvent protéger des gens méchants et coupables, et ses sorts de prospérité peuvent profiter injustement à ceux qui sont déjà démesurément riches.
C’est donc d’abord et avant tout l’intention du sorcier, et non le type de sortilège, qui détermine si la magie sert pour faire le bien ou le mal. Contrairement à ce que dictent les stéréotypes du mage blanc et du mage noir, il est tout à fait possible d’être un bon sorcier expert en violence magique et en maléfices, ou un mauvais sorcier qui excelle à bénir et guérir.
De plus, quand il est question du bien et du mal, les erreurs ou les imprévus sont aussi possibles ! Certains sorciers aiment employer l’expression magie grise pour décrire les sortilèges bien intentionnés qui, par erreur ou manque de prudence du sorcier, finissent par causer du tort, et vice-versa.
La magie blanche ayant plus de contraintes morales à respecter et laissant moins de liberté que la magie noire, il va sans dire qu’elle est un chemin plus difficile. Cependant, elle est aussi plus puissante à long terme, car elle renforce celui qui la pratique en raison des bonnes énergies qui lui reviennent selon la loi du Triple Retour, contrairement à la magie noire qui peut pousser le sorcier à s’auto-détruire avec le retour en triple de ses maléfices (à moins que ceux-ci ne soient employés avec de bonnes intentions).
Haute et basse magie
On entend parfois parler de haute magie, et ce nom est surtout employé par des gens qui appellent la sorcellerie païenne de la basse magie. En Anglais, les termes sont high magic, versus low magic. Pourquoi ces deux termes, l’un pompeux, l’autre péjoratif ?
Parce qu’il s’agit là de termes employés par les mages cérémoniels. Ces sorciers (qui refusent souvent de se faire appeler sorciers) pratiquent une magie basée sur des rituels très complexes et des incantations en langues mortes, faisant abondamment appel à la mythologie judéo-chrétienne. Cette magie, qui a souvent pour référence un livre appelé Sceau de Salomon (et parfois le célèbre mais futile Necronomicon), est presque une science exacte.
En magie cérémonielle, il y a beaucoup de règles et de secrets, et peu de place pour l’instinct et la créativité, car le judéo-christianisme se base sur des écritures « immuables ». Puisque les rites en question ont été utilisés encore et encore depuis des siècles, ils ont accumulé une puissance extrinsèque: les esprits impliqués (à la fois des anges et des démons) ont l’habitude de participer à ces cérémonies; ils en connaissent les incantations, et savent précisément quels rôles y jouer. La magie cérémonielle a donc une puissance non négligeable si les rites sont bien exécutés à la lettre. Peu importe l’originalité du pratiquant, tant qu’il connaît ses rudiments d’Hébreu et de Latin, qu’il a ses livres anciens, ses symboles complexes tracés méticuleusement et ses accessoires rares, le pouvoir est à portée de sa main.
À l’opposé, la sorcellerie païenne ou wiccane laisse beaucoup de place à la créativité, et son vrai pouvoir vient du pratiquant. La Wicca enseigne que la puissance de la magie est présente en nous, offerte par les Dieux, et qu’invoquer des esprits n’est pas indispensable. Si le coeur y est, même le plus insignifiant accessoire ou formule peut être porteur d’une grande force. Cette vision libre de la sorcellerie, partagée par beaucoup de néo-païens, est appelée familièrement magie de cuisine, ce qui veut approximativement dire: « fais tes sorts spontanément, avec ce que tu as sous la main, comme le dicte ton instinct. » Les accessoires et les ingrédients varient selon les préférences de chaque sorcier, et la plupart des wiccans préfèrent écrire leurs propres formules plutôt qu’employer des incantations traditionnelles. Comme on s’en doute, l’efficacité de chaque sort varie pour chaque pratiquant. À la poubelle les codes stricts !
Évidemment, c’est la magie cérémonielle, beaucoup plus organisée et formelle, que les cérémonialistes appellent « haute magie ». Aux yeux de plusieurs mages cérémoniels, comme la sorcellerie est moins rituellement rébarbative et moins rigide que leur propre pratique, il serait logique qu’elle soit moins puissante. D’où le terme péjoratif de « basse magie ».
Ayant étudié ces deux formes de magie – surtout leurs résultats – j’ai constaté la même chose que la plupart des sorciers, à savoir que haute magie et sorcellerie se valent. La magie, c’est de la magie, point à la ligne. Plus clairement: la force de la magie n’est nullement proportionnelle à la complexité ni à l’âge des rituels, des accessoires et des mots utilisés. La Déesse et le Dieu se fichent éperdument que le sel ajouté dans une potion ait été recueilli sur le bord de la Mer Morte sous la pleine Lune ou trouvé dans l’armoire de la cuisine; ils ne se soucient pas de savoir si nos bougies sont en cire d’abeille; ils ne prêtent pas moins oreille si nos incantations sont écrites sur papier, en français, avec un stylo à bille, plutôt que sur papyrus en alphabet hébreux antique avec une plume enduite de sang d’agneau béni. L’extravagance n’est pas porteuse de magie. La rareté non plus. Ce qui importe, c’est la volonté sincère du sorcier, les émotions et la confiance investies dans le rituel, la sensation de connexion intime avec la nature et les divinités. Voilà ce qui compte, voilà ce qui rend la magie puissante !
Alors, que choisir ? Haute magie ou basse magie ?
Tout dépend de la personnalité du pratiquant. Quelqu’un d’original, spontané, qui dédaigne les règles, et surtout qui préfère se fier seulement à son propre jugement, trouvera évidemment sa force dans la sorcellerie. Inversement, quelqu’un qui accorde plus d’importance à l’apparence, au prestige, à la discipline, à la méthode, et qui éprouve le désir de s’impressionner lui-même pour se convaincre de ses propres capacités, trouvera certainement que la haute magie est… comment dire… « plus magique » ?
Comme la haute magie fait très souvent appel à la mythologie et aux croyances judéo-chrétiennes, il est évident que l’immense majorité des païens, dont les wiccans, préfèreront la sorcellerie, plus compatible avec leurs croyances. Cependant, l’exception confirme la règle: il existe des cérémonialistes wiccans ! Il s’agit de sorciers adhérant aux traditions les plus strictes et les plus structurées de la Wicca, où les rituels sont très organisés, et où une initiation est généralement requise. Comparés à ces traditionalistes, les autres sorciers wiccans (de loin majoritaires) qui mélangent à leur gré les traditions et ne s’encombrent guère de règles strictes et d’initiations sont appelés des éclectiques.
Ajoutons qu’il serait faux de dire que la haute magie est plus noire ou plus blanche que la sorcellerie. Le côté menaçant et risqué qu’on constate souvent dans la haute magie vient du fait que les mages cérémoniels judéo-chrétiens invoquent des esprits et leur font accomplir des tâches pour eux, au lieu d’agir directement à l’aide d’énergie comme le font les sorciers. Or, contrairement à une simple boule d’énergie extraite de la nature, un esprit a sa volonté propre et il doit être traité comme tel. Il peut être aimable et serviable, mais il peut aussi bien s’avérer imprévisible, farceur, trompeur, ou même franchement hostile. Les adeptes de la haute magie ont l’habitude de ces risques constants et s’entourent de moult précautions, d’où l’aura de danger et de vigilance qui semble nimber leurs pratiques et leurs secrets. Les éléments

Les éléments mystiques sont la plus ancienne, la plus importante et la plus puissante source d’énergie que nous offrent les Dieux pour nourrir notre magie. Ils sont au nombre de cinq, comme les doigts de la main et les pointes du pentagramme, et ils ont tous des caractéristiques différentes qui se complètent. Chacun correspond à un point cardinal et à une couleur, sauf bien sûr l’Esprit.
Terre
Nord
Eau Ouest Est Air
Sud
Feu
Les quatre éléments cardinaux sont ceux que nous pouvons nous représenter dans le monde physique; le cinquième, l’Esprit ou Akasha, est l’élément suprême, présent dans l’âme de chaque être. Il est essentiel dans toute magie, et nous puisons en lui constamment sans même nous en rendre compte.
Les énergies des quatres éléments cardinaux sont de nature différente pour chaque élément. Par conséquent, leurs usages magiques sont aussi différents. Chacun des éléments a également un nom mystique tiré du latin, qu’on utilise parfois dans les incantations.
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MessageSujet: Re: partage!!!   partage!!! EmptyVen 29 Juil - 23:37

Terre (Terra): énergie très forte et très stable, plus présente dans les régions naturelles et peu habitées, surtout en montagne. Utile pour toute magie liée aux biens matériels et à la santé, ainsi que pour la puissance et la protection. L’énergie de la Terre est souvent capable de neutraliser les forces négatives.
Air (Aer): énergie moins intense et moins surchargeante que les autres mais présente en très grande quantité, surtout lors des tempêtes. Très facile à utiliser, c’est la force de la sagesse, de la connaissance, de la compréhension logique et de la communication. Utile pour les sorts de savoir et de télépathie ainsi que pour la manipulation magique de la météo.
Feu (Ignis): énergie puissante, très instable et imprévisible, présente dans la lumière, la chaleur, les flammes et les étincelles. Utilisée en trop grande quantité, cette énergie risque de consumer celle du sorcier. Cependant, lorsqu’elle est contenue et bien utilisée, elle est très utile pour toute magie liée à l’amour, à la colère, au changement, et sa lumière permet de chasser le mensonge et de découvrir la vérité.
Eau (Aqua): énergie de puissance moyenne, parfois douce et parfois déchaînée, présente surtout près des cours d’eau ou sous la pluie. C’est la force de l’imagination, de la compréhension des choses cachées et de la réflexion. Utile pour la divination et les capacités psychiques, pour éliminer en douceur les forces négatives, et pour travailler avec les sentiments ou les secrets.

Les phases de la Lune
Jeter un sort durant la phase lunaire idéale pour son objectif peut le rendre plus puissant. Il n’est pas du tout essentiel d’avoir la bonne phase lunaire, mais c’est utile, puisque la Wicca considère la Lune comme un symbole de la Déesse.
-La nouvelle Lune convient à presque tous les sorts, et encore plus à ceux visant à se débarasser d’un problème ou amener le renouveau. C’est aussi le moment idéal pour chercher au fond de soi, dans le subconscient ou dans le passé.
-La Lune croissante est idéale pour commencer un processus, pour ajouter, augmenter et faire croître les choses.
-La pleine Lune, que les sorciers appellent esbat, est un moment béni ajoutant de la force à presque tous les sorts. La nuit même de la pleine Lune, ainsi que la nuit précédente et la suivante, conviennent pour les souhaits à enjeux importants, pour les rencontres de cercles wiccans, la divination, et l’interaction avec la Déesse.
-La Lune décroissante, enfin, est le moment de choix pour éliminer, terminer et soustraire.
Souvent, une petite modification dans un sort peut vous permettre de l’ajuster à la phase de la Lune. Par exemple, pour un sort de guérison en phase croissante, on ajoute de la santé; en phase décroissante, on enlève de la maladie.
Accessoires magiques
Bien que la sorcellerie se fasse surtout sur le plan spirituel, la plupart des sorciers aiment avoir des liens physiques avec les énergies qu’ils emploient. Il nous est plus facile, en tant qu’êtres incarnés, d’aborder la magie si elle est concrète. C’est pour cela que les rituels existent. Et il existe une infinité de façons d’utiliser des objets symboliques dans les rituels.
Les accessoires utilisés dépendent des préférences de chaque pratiquant et aussi des traditions, mais dans les rituels wiccans et dans l’ensemble de la magie blanche, certains objets sont très courants:
L’athamé: très courant et très puissant, c’est un petit couteau rituel. Traditionnellement, il est à double tranchant, sa lame n’est pas aiguisée et son manche est noir, mais les variations sont très fréquentes. Il sert rarement à couper des choses, mais plutôt à diriger des énergies, et symbolise soit le Feu, soit l’Air. C’est aussi un symbole masculin, associé au Dieu, servant de talisman pour repousser les esprits malveillant et de signe d’autorité lorsque l’on invoque des esprits. L’athamé a parfois un compagnon à manche blanc, qui ne sert pas pour les rituels mais plutôt pour découper et préparer des ingrédients de potions.
La baguette: instrument moyennement fréquent, simple mais très puissant. C’est un court et mince bâton de bois, de verre, de métal ou d’un autre matériau solide, parfois décoré de symboles, de rubans, de cristaux, de couleurs… La baguette symbolise le Feu ou l’Air, et sert à concentrer et diriger les énergies avec précision ainsi qu’à invoquer des forces et des êtres.
Le bâton: moins courant que la baguette, car beaucoup plus encombrant. C’est en général un long bâton de bois, souvent à peu près de la grandeur de son utilisateur, plus robuste et moins finement décoré que la baguette. Symbole de pouvoir et de maîtrise des forces, il sert à focaliser de très grandes quantités d’énergie ainsi qu’à faire des invocations.
La boule de cristal: accessoire très connu (voire cliché), la boule de cristal ne donne pas sa place quand il s’agit de divination. Elle est utile pour voir le passé, le présent et l’avenir, mais il faut un talent de voyance considérable pour arriver à y voir clairement.
Le burin: cousin de l’athamé et du couteau rituel, traditionnellement au manche rouge. Il sert principalement à graver des runes ou autres symboles, mais il se substitue aussi très bien au couteau pour préparer des ingrédients, et il remplace parfois l’athamé lors des rituels.

Les cartes: très répandus, les jeux de cartes et les tarots servent généralement à prédire l’avenir; les cartes peuvent aussi révéler le passé et certains éléments du présent, et répondre à des questions spécifiques. Il en existe des milliers de modèles différents.

La chandelle: l’accessoire le plus courant de tous, le plus facile à trouver, la chandelle a l’avantage colossal de ne pas sembler étrange aux yeux des cowans. Elle peut servir de source d’énergie, représenter le Feu ou les autres éléments, être un symbole des divinités, délimiter un cercle, servir de signal à des esprits… Selon sa couleur, une chandelle peut aussi symboliser le but d’un sort, sans oublier que rien ne bat les chandelles lorsqu’il s’agit de créer une ambiance mystique.

Le chaudron: généralement en métal lourd, tel que la fonte. Un chaudron de qualité est parfois difficile à se procurer ou encombrant à ranger; c’est pourquoi contrairement à la croyance populaire, les sorciers utilisent le plus souvent des chaudrons de petite taille et non d’immenses cuves. De toute façon, qui a besoin de préparer 50 litres de la même potion ? Le chaudron sert à mélanger des ingrédients ou à prédire l’avenir, et symbolise l’union des éléments et le pouvoir créateur de la magie. On y verse parfois aussi un peu d’alcool que l’on enflamme, afin d’y brûler divers ingrédients. Plusieurs sorciers emploient même un petit chaudron comme brûleur à encens.
Le contenant d’eau: représente l’Eau (quelle surprise), et peut servir pour la divination.
La coupe ou le calice: représente le divin dans son aspect féminin, le pouvoir de la Déesse, et permet la divination ou le partage du vin et d’autres boissons durant un rituel.
Les cristaux: les cristaux sont souvent utilisés car ils n’ont pas l’air bizarres aux yeux des cowans (après tout, ils sont décoratifs et on peut les collectionner !) Le quartz clair est le plus courant et le plus polyvalent cristal en magie, mais toutes sortes d’autres minéraux ont des usages particuliers. Les cristaux servent entre autres à prédire l’avenir, à concentrer ou stocker de l’énergie, et à représenter la Terre ou d’autres éléments.
L’encens: outil habituel, qui suscite peu de questions indiscrètes car même les cowans le trouvent normal pour parfumer une maison. Il représente l’Air et la sagesse, et son parfum aide à créer une ambiance propice à la magie. Divers encens ont des significations particulières qui les lient à des forces différentes; tout dépend des pensées que suscite leur odeur, et de la symbolique des plantes employées pour les préparer.
Les huiles essentielles: utilisées dans le même but que l’encens, les huiles de diverses plantes aromatiques peuvent servir à purifier, représenter l’Air, ou encore simplement améliorer l’ambiance.
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MessageSujet: Re: partage!!!   partage!!! EmptyVen 29 Juil - 23:37

Les livres de magie: courants et incroyablement utiles, mais il faut souvent prendre soin de les cacher aux regards indiscrets. Les livres utilisés en magie sont surtout les grimoires (des livres d’apprentissage de la magie), les livres de sorts, et les plus chéris des sorciers: les Livres des Ombres (livres personnels écrits par les sorciers, renfermant leurs sortilèges et leurs secrets).
Le pendule: utilisé aussi hors de la sorcellerie, le pendule est un instrument utile pour détecter les courants d’énergie ou répondre à des questions de divination. On peut également l’employer pour trouver des lieux ou des personnes en les faisant désigner sur une carte.
Le pentacle: un disque sur lequel est gravé un pentacle est parfois utilisé pour représenter la Terre durant les rituels, et peut très bien servir de base de travail sur laquelle sont déposés des objets. Quant aux pentacles souvent portés par les sorciers et sorcières sous forme de pendentifs, de bagues ou de boucles d’oreilles, ce sont littéralement des badges qui les identifient comme croyants et leur offrent également une protection contre les démons et la magie noire.
Les runes: anciens symboles scandinaves, souvent inscrits en accord avec leur signification pour ajouter de la force à un sort. Instruments très puissants surtout entre les mains des druides et des néo-païens nordiques, les runes sont souvent gravées sur de petits disques de pierre ou des pièces de bois qui peuvent alors être utilisés comme instruments de divination.
Couleurs de chandelles
Allumer des bougies contribue à créer une ambiance mystique pendant un rituel. De plus, la flamme des chandelles fourni l’énergie de l’élément Feu aux sorts, et peut aussi être utilisée pour libérer les forces concentrée durant le rituel, ou pour brûler certains ingrédients ou allumer de l’encens. Sans compter que la lumière des chandelles peut servir de phare pour appeler les esprits à inviter…
Cependant, la couleur d’une chandelle peut affecter l’énergie apportée par cette bougie, et la rendre préférable à un type de sort particulier. Voici les correspondances avec les couleurs. Si on ne dispose pas de la couleur appropriée pour le but d’un rituel, il suffit d’ignorer la bougie et de se concentrer sur sa flamme seulement.
Rouge: amour, passion, colère et autres émotions fortes, transformation, libération, vérité, maléfices.
Rose: amour permanent plutôt que passioné, compassion, douceur.
Beige: sentiments doux et permanents, tranquilité.
Orange: activité, changement, dynamisme.
Jaune: savoir, intelligence, compréhension, mémoire.
Vert: argent, biens matériels, stabilité, chance.
Bleu: relaxation, guérison, paix.
Indigo: relaxation profonde, méditation, guérison.
Violet: guérison, spiritualité, puissance magique et spirituelle.
Magenta: source d’énergie très puissante, transformation.
Brun: justice, équilibre, modération, stabilité.
Argent: Lune et Déesse.
Noir: mystère, nécromancie, protection, maléfices, maîtrise des forces négatives.
Blanc: bon pour presque tout. Peut renforcer l’énergie d’une chandelle colorée.
Livres et Grimoires
Il existe plusieurs types de livres de magie; les trois principaux sont les grimoires (idem en anglais), les livres de sorts (ou spellbooks), et les Livres des Ombres (ou Books of Shadows).
Les grimoires
Ce sont des livres éducatifs, des manuels d’apprentissage de la magie. Ils contiennent généralement assez peu de sorts et de rituels, mais ils expliquent dans les grandes lignes ce que c’est que la magie et comment la pratiquer. De nombreux grimoires s’adressent à tous et sont excellents pour les débutants, mais certains ne conviennent qu’à des personnes expérimentées car ils concernent des techniques magiques difficiles qui nécessitent de déjà bien connaître la magie. On peut acheter des grimoires sur toutes sortes de sujets dans les librairies et les boutiques ésotériques; plusieurs sorciers en accumulent une volumineuse bibliothèque au fil des années.
Les livres de sorts
Ils sont ce que leur nom indique: des recueils de sorts et de correspondances (rituels et incantations, listes d’ingrédients avec leurs propriétés, recettes de potions, d’huiles et d’encens, etc.) Ils sont remarquablement pratiques lorsque l’on recherche un moyen pour arriver à un but particulier, et on les trouve en grand nombre dans les librairies ésotériques. Évidemment, il faut savoir se servir de la magie en général pour réussir les envoûtements des livres de sorts, il ne suffit pas de lire des recettes et d’attendre les résultats…
Les Livres des Ombres
Un Livre des Ombres est tout à fait différent des autres types d’ouvrages; il ne se trouve pas en librairie, et il est mille fois plus précieux. C’est le recueil personnel où un sorcier note ses rituels favoris, ses formules, ses sorts, ses recettes, ainsi que des informations sur les esprits et entités qu’il a rencontrés et sur les éventuels dangers qu’il a eus à affronter. Peuvent s’y joindre aussi des poèmes, des citations inspirantes, des pensées spontanées, des idées pour des sorts à venir, bref toute information que le sorcier ou la sorcière juge importante. Petit à petit, ce livre gagne des pages, s’enrichit, et reflète la personnalité de son auteur. Il devient un objet précieux, sacré et très personnel, un outil pour organiser sa magie, la comprendre, et mieux l’utiliser. Cet ouvrage peut être écrit sur des feuilles libres dans un cartable, dans un cahier, à l’ordinateur, sur parchemin, dans un beau livre fait à la main… Il peut prendre toutes les formes.
Selon la tradition, seul un sorcier devrait avoir le droit de toucher un Livre des Ombres, et seulement avec la permission de son auteur. Avec le temps, ces précieux livres s’imprègnent de leurs propres pouvoirs et de leur propre aura. Ainsi, le Livre des Ombres d’un sorcier malveillant s’enveloppe d’énergie maléfique et devient un porte-malheur profondément corrompu. Inversement, celui d’un bon sorcier est béni, et acquiert une puissante aura de protection qui fait en sorte que les incantations écrites à l’intérieur ne fonctionneront pas si elles sont récitées par une personne malveillante, car le Livre lui-même se défendra contre ce mauvais usage et empêchera ses sorts d’agir.
Notons ici que le nom « Livres des Ombres«  ne fait pas référence au mal, mais bien à l’importance du mystère et du secret. Il faut garder son Livre avec soin, à l’abri des regards, et choisir judicieusement les personnes avec qui on partage ses parcelles favorites de savoir magique.
Les phases de la magie
Comme tout autre talent, les pouvoirs magiques d’un sorcier évoluent avec le temps et avec la pratique. Ils ont des hauts et des bas, et ils changent parfois du tout au tout, si bien qu’à court terme il peut même leur arriver de s’affaiblir – mais à long terme, ils s’améliorent presque toujours.
En fait, c’est parce que la magie suit un cycle du pouvoir, formé de trois étapes qui se répètent. Elles sont souvent nommées à partir de la mythologie égyptienne: Isis (c’est le nom d’une puissante Déesse universelle, maîtresse de la magie et de la protection, l’épouse d’Osiris), Apophis (un atroce serpent démoniaque souhaitant détruire l’univers), et enfin Osiris (le puissant Dieu du renouveau et de la nature, ramenant les morts à une nouvelle vie). Voici le portrait habituel de chacune de ces étapes:
Isis: période ou le sorcier découvre des pouvoirs, des talents ou des intérêts nouveaux. L’émotion du moment, le plaisir de la découverte et les surprises abondent et apportent de la motivation. Les sortilèges fonctionnent assez bien, la magie surprend et donne des résultats parfois impressionnants. De nouvelles idées et des projets peuvent surgir, ne demandant qu’à se réaliser. C’est en quelques sortes un « stade chenille »…
Apophis: c’est la période creuse, où le sorcier semble avoir moins de temps et d’énergie à consacrer à la magie, mais en fait c’est aussi et surtout la motivation qui diminue. Souvent, des questions ou des doutes commencent aussi à assaillir le pratiquant. Durant les rituels, certains sorciers et sorcières peuvent même en venir à se demander si ce qu’ils font a du sens et n’est pas tout simplement de la folle superstition. L’utilité de la magie n’est pas évidente dans ces moments-là, et les croyances sont moins solides. Il arrive que des sorts ne fonctionnent pas du tout, et les bonnes surprises se font plus rares. Bref, la magie elle-même devient déprimante, comme si ses avantages et ses bons côtés s’enfermaient dans un cocon et s’y endormaient. Le sorcier a alors le choix entre plusieurs attitudes:
a) abandonner la magie car elle est trop décourageante, demande trop de temps ou d’efforts, ou pire parce qu’il n’y croit plus…
b) commencer à étudier un tout autre domaine de la magie, où il reste encore beaucoup de choses à découvrir, pour retrouver sa motivation et repartir à neuf dans une autre phase Isis…
c) persévérer malgré les difficultés passagères et tenter de ressentir et de comprendre ce qui se passe.
Osiris: voilà la phase où le papillon émerge de son cocon ! Cette phase est atteinte après avoir persévéré malgré une période creuse. Après quelques temps (cela peut prendre des jours, des mois, très rarement des années), la magie est de retour. Les pouvoirs du sorcier fonctionnent de nouveau, mais pas de la même façon qu’avant: ils sont plus forts, plus profondément connectés à sa personnalité, et ils lui obéissent mieux. En même temps, reviennent aussi le plaisir et la motivation, mais avec un grain de compréhension, de confiance et de maîtrise supplémentaire: c’est ce que l’on appelle de la sagesse.
Voilà le cycle du pouvoir. Chaque fois que ces étapes sont franchies, la phase Osiris peut éventuellement se transformer en une nouvelle phase Isis et recommencer le cycle, amenant le sorcier à devenir toujours plus sage et plus puissant.
Cependant, les différents pouvoirs d’un sorcier n’évoluent pas nécessairement tous en même temps. Si un sorcier possède plusieurs pouvoirs, et qu’un seul d’entre eux s’affaiblit et entre en Apophis alors que les autres restent fonctionnels, c’est sans doute que le présent cycle est entièrement consacré à ce pouvoir, et que c’est lui seul qui va bientôt s’améliorer.
Dictionnaire de magie
Akasha: nom donné en magie à l’élément Esprit.
Ange: être immortel, issu des plans élevés et envoyé des Dieux, qui fait le bien et vient en aide aux mortels.
Archange: concept provenant de la mythologie judéo-chrétienne; il s’agit d’un ange d’un grade supérieur, donc plus puissant.
Art des arcanes: autre nom donné à la sorcellerie, à cause de son côté secret.
Athamé: couteau à double tranchant, le plus souvent à manche noir, utilisé lors des rituels wiccans pour diriger des énergies, invoquer des esprits et tracer des symboles dans l’air. Traditionnellement, il ne doit pas être aiguisé car il ne sert jamais à couper quoi que ce soit; cependant, les adeptes de la « magie de cuisine » (la sorcellerie instinctive avec des outils improvisés) rejettent cette règle, et utilisent fréquemment un athamé aiguisé pour graver des symboles sur des chandelles, couper des plantes pour les potions, etc.
Bénédiction: sortilège destiné à produire un effet positif sur une personne ou un lieu.
Bouclier: barrière d’énergie magique servant de défense contre les forces néfastes.
Burin: couteau rituel pouvant servir aussi bien à couper qu’à diriger des énergies ou tracer des symboles; traditionnellement, son manche est rouge.
Cartomancie: prédiction de l’avenir à l’aide de cartes à jouer.
Cercle: 1-barrière d’énergie empêchant l’interférence des forces néfastes dans un rituel. 2-groupe de plus de trois personnes réunies pour pratiquer la magie (plus souvent appelé un coven).
Charme: 1-envoûtement affectant plus les perceptions que la réalité (par opposition au sortilège, qui affecte directement la réalité). 2-talisman, amulette ou autre objet enchanté de petite taille.
Chiromancie: lecture des lignes de la main afin de prévoir l’avenir et d’obtenir des informations sur la personnalité d’une personne.
Conjuration: incantation ressemblant à une prière, qui présente une requête à une force ou à une entité.
Corps astral: entité spirituelle d’une personne, qui survit à la mort physique, voyage à une vitesse infinie lorsque séparée du corps matériel, et porte l’essence de la personnalité de l’individu; aussi appelé esprit ou âme.
Correspondances: ensemble des facteurs extérieurs qui ont une influence sur le fonctionnement et l’efficacité de la sorcellerie. Les phases de la Lune, les couleurs des chandelles et les propriétés des herbes et épices, par exemple, sont des correspondances courantes.
Coven: cercle magique (au sens de groupe organisé se réunissant régulièrement pour pratiquer); généralement, un coven compte entre 4 et 13 personnes. Bien que le mot coven soit anglais, on le trouve de plus en plus souvent dans des textes en français au lieu du mot cercle.
Cowan: désigne les non-wiccans, les non-sorciers, ou en général toute personne qui ne s’implique pas dans le surnaturel.
Démon: entité issue des plans inférieurs, généralement maléfique.
Deosil: dans le sens horaire; par opposition à widdershins, qui signifie antihoraire.
Don: un don magique est une capacité ou un talent particulier que détient une personne (ces capacités sont généralement appelées pouvoirs).
Élément: ensemble de forces magiques naturelles ayant des caractéristiques distinctes et une correspondance symbolique avec les constituants fondamentaux de la nature.
Élémental: aussi appelé esprit élémentaire, il s’agit d’une créature en partie consciente faite d’énergie élémentaire. Il y a des élémentaux naturels, formés spontanément, mais il y en a aussi des artificiels (créés par des sorciers, et appelés familiers artificiels).
Enchantement: sortilège affectant un objet ou un endroit et lui conférant des propriétés magiques.
Envoûtement: terme général désignant tout travail magique le moindrement complexe fait avec une volonté particulière pour mener à un but précis (sort, charme, malédiction ou bénédiction).
Esbats: 13 moments de l’année, correspondant aux pleines lunes, considérés comme particulièrement sacrés et propices aux rituels; moins importants que les sabbats.
Esprit: 1-entité spirituelle, être vivant sans corps physique, âme. 2-élément mystérieux présent dans l’ensemble de la nature et harmonisant les forces cardinales, que les sorciers appellent Akasha.
Familier: esprit ou entité associée à une personne, et agissant comme un guide, un compagnon ou un défenseur pour cette personne; souvent de forme astrale animale.
Fluffy Bunny: personne ayant peu d’expérience et de savoir, pratiquant la magie sans dévouement mais en se prenant au sérieux, et se croyant exagérément savante et puissante.
Gardien: sorcier spécialisé dans l’enseignement, la guérison et surtout la protection, doté de certains pouvoirs particuliers qui l’aident dans ces tâches. Immunisés contre les possessions et sachant instinctivement comment tenir tête aux entités malveillantes, les gardiens empêchent que des forces et des êtres surnaturels néfastes envahissent la vie des mortels et leur causent du tort.
Génie: esprit vivant dans le plan astral superposé à notre monde et qui, lorsqu’il se trouve lié à un objet, a pour tâche d’exaucer les voeux du détenteur de cet objet grâce à ses pouvoirs magiques.
Grimoire: livre d’apprentissage de la magie.
Haute Magie: appellation pompeuse et exagérée désignant la magie cérémonielle.
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MessageSujet: Re: partage!!!   partage!!! EmptyVen 29 Juil - 23:38

Incantation: mots prononcés afin de produire un effet magique; couramment appelé formule magique. Les sorciers ont aussi l’habitude d’employer le néologisme « incanter » en guise de raccourci pour « réciter une incantation ».
Invocation: incantation visant à appeler une force ou un esprit.
Invocation cardinale: invocation aux pouvoirs d’un des éléments cardinaux et aux divinités et esprits correspondants; traditionnellement, ces incantations commencent souvent par « Salut, Ô Gardien qui veille sur la tour face au *point cardinal*… »
Lien: envoûtement défensif qui consiste à empêcher une personne de faire du mal grâce à la magie.
Livre des Ombres: il s’agit d’un journal personnel de magie où se retrouve tout ce que le pratiquant juge important de mettre par écrit (sorts, recettes, poèmes, informations sur les esprits et créatures qu’il a rencontrés, prières, etc.)
Mage: personne pratiquant la magie à l’aide de forces et d’énergies à l’état pur, directement par son esprit, donc sans faire appel à des entités et des divinités et souvent sans faire de rituels.
Magie: aussi appelée sorcellerie, il s’agit de l’art d’utiliser les énergies psychiques et spirituelles qui se trouvent en soi-même ou dans la nature afin de produire un effet donné.
Magie blanche: sorcellerie utilisée en respectant les forces et les êtres, dont le but est de faire le bien.
Magie de cuisine: terme familier désignant la forme de sorcellerie la plus improvisée, faite avec spontanéité et à l’aide d’outils courants.
Magie noire: sorcellerie utilisée pour faire le mal.
Maléfice: sortilège conçu pour nuire à une personne, la blesser ou la rendre impuissante.
Malédiction: sortilège néfaste particulièrement durable ou puissant.
Mana: nom propre qui désigne l’ensemble des énergies de tous les éléments de la nature. Mana est partout et dans tout, et cette énergie est la source dans laquelle puise la sorcellerie.
Mauvais oeil: forme de magie noire dont le but est de produire un effet négatif rapide sur une personne, et qui s’utilise par le regard.
Nécromancie: type de sorcellerie impliquant l’usage des énergies de la mort.
Néo-paganisme: ensemble des religions et des mouvements spirituels nés récemment et basés sur les anciennes religions païennes. La Wicca en fait partie.
Paganisme: ensemble des religions non judéo-chrétiennes, aux croyances principalement basées sur la nature.
Pentacle: pentagramme entouré d’un cercle. Les cinq extrémités représentent les éléments. C’est un symbole à la fois masculin (à cause des pointes) et féminin (à cause du cercle). Lorsqu’il pointe vers le haut, le pentacle est le principal symbole de la Wicca et de la magie blanche; il signifie que la nature est un tout formé de forces complémentaires, et que l’Esprit règne sur ce tout. À l’envers, le pentacle est plutôt un symbole satanique; il indique alors la croyance erronée que la matière prime sur l’esprit et que le divin n’existe pas.
Pentagramme: étoile à cinq pointes dessinée d’un seul trait s’entrecroisant, représentant les cinq éléments: terre, air, feu, eau et esprit.
Plan: dimension ou « univers » dans lequel des esprits peuvent exister (on appelle souvent les plans supérieurs au-delà; les plans inférieurs sont connus sous le nom d’en-deçà, terme qui permet d’éviter le mot enfer, devenu trop éloigné de son sens premier par les abus du christianisme).
Pouvoir: capacité magique généralement innée mais pouvant se développer avec la pratique. Il existe des pouvoirs actifs (par exemple télékinésie, prémonition, empathie…) et des pouvoirs passifs (tels que réciter des formules, tirer les cartes, préparer des potions…)
Prémonition: connaissance de l’avenir proche ou lointain apportée par une vision; il y a aussi des rêves prémonitoires.
Projection astrale: aussi appelée voyage astral, c’est le fait de séparer le corps et l’esprit sans mourir physiquement, afin de voyager grâce au corps astral. Lors de ces voyages, l’esprit peut traverser le temps, l’espace et les dimensions à une vitesse infinie.
Sabbats: fêtes religieuses Wiccanes. Il y en a huit par an, quatre majeurs et quatre mineurs, le plus important étant Samhain, le nouvel-an magique, aussi connu sous le nom d’Halloween.
Sorcellerie: magie dont les rituels et sortilèges impliquent les forces de la nature et les multiples divinités païennes (par opposition à la magie cérémonielle, généralement à base judéo-chrétienne). C’est la magie que pratiquent les sorciers.
Sorcier, Sorcière: se dit de toute personne pratiquant la sorcellerie.
Sort, Sortilège: envoûtement affectant directement la réalité (par opposition au charme, qui agit indirectement grâce à un objet ou une illusion).
Taromancie: prédiction du futur à l’aide du tirage des cartes du jeu de Tarot.
Tarot: jeu de carte extrêmement ancien, fréquemment utilisé pour prédire l’avenir.
Télékinésie: don assez rare consistant à déplacer les objets matériels par la pensée; aussi appelée psychokinésie.
Télépathie: don assez courant décrit comme la capacité de lire, à divers degrés de précision, dans les pensées d’une autre personne.
Tradition: forme particulière de pratique de la magie ou d’une religion païenne, qui se différencie légèrement des autres formes de magie ou de la même religion.
Ubiquité: pouvoir de dédoubler son esprit et de le projeter astralement sans quitter son corps, ce qui permet littéralement d’être à deux endroits à la fois. C’est un don très rare.
Warlock: selon les dictionnaires anglais usuels Warlock constitue le masculin de Witch, et désigne donc un sorcier mâle; cependant ce mot signie « traître » en ancien anglais et est considéré comme insultant par la plupart des sorciers. On s’en sert pour désigner les sorciers maléfiques qui brisent les lois de la magie.
Wendigo: démon solitaire hantant les terres sauvages, selon les mythes amérindiens.
Wicca: religion néo-païenne d’origine celtique, basée sur le respect de soi, des autres et de la nature, la sorcellerie, et la vénération de multiples Dieux.
Wiccan, Wiccane: se dit de toute personne pratiquant la Wicca.
Widdershins: dans le sens antihoraire; par opposition à deosil qui désigne le sens horaire.
Herbes et épices

Ail
Puissant ingrédient de purification, l’ail repousse les créatures de la nuit. Il est aussi très utile pour augmenter la confiance, pour représenter le Feu, et pour les exorcismes.

Aneth
L’une des plus paisibles herbes liées au Feu, l’aneth attire force, amour, confiance et volonté. Très approprié pour les bénédictions et les enchantements.

Bardane
Ses petites sphères piquantes sont idéales pour tout sort visant à forcer la formation de liens, à créer des pièges ou à semer des embûches. À utiliser avec jugement, car elle rend les sorts difficiles à annuler.

Basilic
Herbe de Feu, de volonté, de force, de transformation, d’action et de protection. Très polyvalente et agit bien en combinaison avec d’autres herbes, mais à utiliser en quantité modérée car elle est fortement chargée.

Cannelle
Cette plante dégage l’énergie de l’Air dans toute sa clarté et sa vivacité, aidant compréhension, communication, divination et purification. Une certaine chaleur dans son énergie la rend également utile pour l’amour et l’affection.

Clous de girofle
Renfermant la lumière révélatrice du Feu, ils sont utiles pour la protection, la voyance et la libération. Leur force chaleureuse en fait aussi un symbole d’amitié et de liens sincères. À employer en petites quantités.

Coriandre
Cette herbe symbolise le côté tendre et généreux du Feu, et est appropriée pour la fertilité, l’amour et les mariages, ainsi que pour attirer la douceur et les gains de toutes sortes. Comparativement aux autres herbes du Feu, on peut l’employer en grandes quantités.

Estragon
Herbe de Feu chargée de l’énergie de l’instinct, de la force vitale brute de la nature et du souffle du Dragon. Polyvalent et très efficace pour le courage, la protection et la force, mais doit être employé en quantités limitées car il est très puissant.

Fenouil
Herbe forte unissant l’Air et le Feu, conférant clarté, vivacité, force, courage et virilité. Très utile pour tout ce qui requiert une action directe et énergique. Son énergie est polyvalente et intense, capable de diriger les énergies des autres herbes et de renforcer leur action.

Laurier
Ses feuilles symbolisent la lumière spirituelle du Feu, et transcendent l’aspect destructeur de cet élément pour en offrir surtout le côté purement magique, qui apporte clarté, purification et guérison. C’est également un symbole de victoire.

Gingembre
Rhizome chargé d’une énergie de type Feu intense, passionnée et sans cesse en mouvement. Excellent pour amplifier les sorts et les faire agir plus rapidement. À employer avec modération !

Graines de céleri
Petites mais renfermant de précieuses énergies de la Terre, elles offrent embellissement et amélioration et aident les choses à s’épanouir. Efficaces même en très petites quantités, leur action dure longtemps mais peut être lente à se manifester.

Graines de moutarde
Redoutables petites boules de Feu. Leur énergie intense et impérative les rend très puissantes pour l’offense et la défense, ainsi que pour briser des sorts. En petites quantités, elles sont aussi utiles pour la volonté, la virilité et le renforcement.

Lavande
Herbe de l’Air très parfumée, elle recèle une grande pureté. Son énergie est douce, non surchargeante et facile à employer. Elle attire la lumière et les bonnes influences tout en repoussant le mal, ce qui la rend très polyvalente pour la magie blanche en général.

Livèche
Portant l’énergie de la Terre, elle aide la croissance et l’embellissement, mais elle excelle par-dessus tout pour les protections, les rendant fortes et durables et les connectant aux sources d’énergie de la nature.

Marjolaine
Pratiquement liée aux quatre éléments selon le lieu et les circonstances, elle se lie à une multitude d’aspects de la nature et permet d’y puiser des énergies ; celles-ci varient beaucoup selon le sort impliqué. Très polyvalente, elle donne souvent des résultats plutôt inattendus mais positifs.

Menthe
Herbe de l’Air extrêmement purifiante, elle attire les bonnes influences. Aussi efficace pour l’exorcisme et la défense, mais s’avère toxique lorsque trop concentrée.

Muscade
Cette noix unissant le Feu et l’Air renferme une énergie spirituelle de grande qualité. C’est un précieux ingrédient pour la divination, la connaissance et les pouvoirs psychiques de l’élément Esprit. Employer en très petites quantités, car elle s’avère hallucinogène et mortellement toxique lorsqu’on en abuse.

Myrrhe
Remède de la nature et offrande à l’élément Esprit, elle symbolise l’espoir qui triomphe de la souffrance. Entre autres utile pour guérir, bénir, consacrer et purifier… mais par-dessus tout, elle peut redonner vie en un instant à une protection brisée et lui rendre toute sa force.

Oignon
Bulbe lié au Feu dégageant pureté et clarté. Son énergie se lie facilement au monde surnaturel et est facile à diriger, ce qui le rend particulièrement appropriée pour la magie.

Origan
Plante liée à l’Air, apportant l’harmonie et facilitant la communication entre les gens, avec les esprits et avec la nature. Particulièrement efficace pour rétablir la paix lors des conflits. Également un ingrédient précieux pour la communication avec les animaux et les familiers.

Persil
La plus dynamique des herbes de l’élément Terre, qui agit rapidement et tend à accélérer les sorts tout en conférant stabilité et protection. Particulièrement approprié à la sorcellerie, surtout pour l’invocation et pour établir un excellent contact avec l’au-delà et les esprits des morts.

Poivre
Ingrédient dynamique et redoutable, chargé de Feu agressif et volontaire capable de rompre le cours d’autres énergies et de briser des sorts. Excellent pour la magie défensive et offensive, ainsi que pour travailler avec le désir.

Poivre de Cayenne
Équivalent du poivre, encore plus explosif mais moins agressif. Efficace pour l’offense et la défense, mais meilleur comme source de Feu pour amplifier et accélérer les effets de certains sorts.

Romarin
Herbe de l’Eau par excellence, porteuse de lumière bénie et d’énergie très positive. Ingrédient incroyablement polyvalent et très fiable, qui aide à empêcher que les sorts tournent mal car son influence reste toujours très fidèle à l’objectif du sort. Également une excellente offrande.

Safran
Fougueuse herbe de l’Air. Son énergie intense et abondante permet de disperser l’énergie des mauvais sorts, déloger les mauvais esprits par exorcisme et faire souffler le vent. Également un bon ingrédient pour la clairvoyance.

Sarriette
Herbe de l’Air, source de légèreté et de joie. Son énergie positive douce et agréable apporte le rire, soulage l’angoisse et réconforte les âmes tristes. Elle aide également à communiquer avec les animaux et les esprits de la nature, et c’est une excellente offrande pour les fées.

Sauge
Plante chargée de la force inébranlable de la Terre-Mère. C’est une herbe de bon sens, d’équilibre et de prospérité. Elle crée un terrain fertile pour l’inspiration et la création et neutralise la négativité. La sauge est l’une des herbes les plus purifiantes qui soient; elle est donc le tout premier choix pour purifier un lieu, chasser un esprit indésirable ou exorciser un démon.

Thym
La plus polyvalente des plantes de l’Air, utile pour la communication, le savoir, la divination, les invocations, les protections… Son énergie est forte, facile à employer même en grandes quantités, et agit rapidement. Offrande de grande qualité pour les esprits, c’est entre autres l’herbe favorite des fées.

Vanille
Débordant de la douceur chaleureuse du Feu, elle est une très bonne source d’énergie positive. Utile pour tout ce qui touche l’amour, l’affection et la gentillesse, c’est une offrande appropriée pour la Déesse.
 
Les Dieux
Les divinités, quel sujet fascinant ! La sorcellerie prise isolément peut sembler, à première vue, n’être qu’un ensemble de traditions et de techniques pour utiliser les énergies de la nature et jeter des sorts… Mais avec une approche spirituelle païenne telle que la Wicca, la sorcellerie devient en fait une véritable religion.
Plusieurs facettes du même diamant
Les religions cherchent en général à répondre aux questions existentielles des humains, afin de leur fournir une vision du monde englobante, réconfortante et pourvue de sens. Dans leur questionnement, la plupart des religions reconnaissent qu’il doit exister une force ou un être suprême; dans les sociétés occidentales, on l’appelle souvent « Dieu » et, à cause des religions abrahamiques monothéistes très répandues, beaucoup de gens ont tendance à l’imaginer comme un personnage humain masculin, une sorte de figure paternelle. La plupart des Wiccans et des sorciers, par contre, puisent leur image de l’être suprême dans les vieilles croyances polythéistes des civilisations anciennes: le divin étant trop mystérieux et dépassant trop l’entendement, il est plus facile de le vénérer un visage à la fois ! Chaque Dieu et Déesse des néo-païens représente un aspect du divin, comme une petite facette d’un immense diamant.
L’Homme et la Femme
La plus facile des divisions à faire pour se forger une image du divin consiste à séparer l’être suprême de la même façon que notre espèce est divisée: en deux sexes. Les Wiccans sont donc duothéistes et croient en une Déesse et un Dieu. Comme les fondements centraux de la Wicca viennent des croyances celtiques, les deux divinités les plus souvent vénérées sont d’origine celte. Le féminin sacré est représenté par la Dame Blanche, une Déesse triple qui est à la fois jeune fille, mère et grand-mère; par ses trois âges elle symbolise l’amour, la fertilité et la sagesse. Son complément masculin est le Seigneur Cornu, basé sur l’ancien Dieu celte Cernunnos, symbolisant la force, la volonté et le courage.
La Déesse et le Dieu ont une importance et une puissance parfaitement égale, et se complètent l’un et l’autre. Cependant, il y a des sorciers qui vénèrent abondamment la Déesse et invoquent très peu le Dieu; certains agissent ainsi par ignorance et immaturité, mais d’autres privilégient la Déesse par souci d’équilibre, étant donné que les grandes religions du monde actuel sont démesurément centrées sur un Dieu masculin.
Une multitude de noms
La Dame Blanche et le Seigneur Cornu ne sont évidemment pas les seules divinités de la sorcellerie. Puisque les sorciers considèrent toute divinité comme l’un des noms donnés au même être suprême, cela signifie qu’ils peuvent prier et invoquer les Dieux de n’importe quelle religion du monde. Évidemment, chaque divinité symbolise des qualités et des forces différentes; pour invoquer un Dieu ou une Déesse correctement et dans les bonnes circonstances, il faut donc se donner la peine de faire des recherches sur son histoire, sur les mythes de sa religion d’origine, et sur ses traits de personnalité. Il est important de choisir avec soin les Dieux que l’on invoque pour ressentir une bonne connexion spirituelle avec eux.
Par exemple, un sorcier qui prévoit jeter un sort de guérison et qui veut demander une aide divine pourrait fouiller dans ses livres à la recherche d’un Dieu guérisseur dont la personnalité est compatible avec la sienne ou avec la personne à guérir. S’il choisit une divinité égyptienne, il pourra adapter son sort de guérison en brûlant un encens égyptien ou en écrivant sa formule sur du papyrus, alors que pour appeler un Dieu scandinave il emploierait plutôt des runes. Il devra faire bien attention de ne pas appeler un Dieu qu’il ne connaît pas du tout, ou pire un Dieu en qui il ne croit pas, car alors il n’y aura pas d’authentique lien spirituel avec la divinité, et prononcer son nom dans une formule ne signifiera pas grand-chose; l’invocation risquerait même d’être captée au vol par un démon ou autre esprit malveillant qui pourrait saboter le rituel.
Les Patrons
Une divinité patronne est une facette du divin que l’on a choisie parmi toutes les autres, par affection et compatibilité personnelle. C’est une divinité spéciale que l’on privilégie dans les rituels et les prières, et à qui on se sent lié de façon intime.
Certains sorciers sont très éclectiques, leur intérêt virevolte d’un panthéon à l’autre au gré des saisons et des circonstances, et ils préfèrent ne pas choisir de patron. D’autres sont très exclusifs, et vénèrent un patron unique durant toute une vie. La majorité des sorciers se situent entre les deux: ils ont une préférence, mais peuvent changer de patrons à long terme selon leurs expériences de vie.
Ayant en tête la dualité homme-femme, les Wiccans ont tendance à choisir deux divinités patronnes: un Dieu et une Déesse. Le choix est parfois simplifié par le fait que dans les mythes anciens bon nombre de Dieux forment déjà des couples. Un adorateur de Zeus peut donc lui adjoindre Héra, alors qu’Isis forme la paire avec Osiris. Mais ce n’est pas toujours aussi simple, et il est tout à fait possible d’avoir deux patrons provenant de mythologies complètement différentes.
Le meilleur moyen de choisir une divinité patronne est généralement de lire sur la mythologie de diverses civilisations. Le premier pas consiste à choisir quelle mythologie semble la plus attirante: se sent-on plus confortable avec les Dieux celtes, égyptiens, nordiques, aztèques, mésopotamiens, hindous ? Une fois que l’on se sent bien dans une atmosphère mythique particulière, on peut y chercher une divinité qui nous ressemble en termes d’intérêts, de personnalité et de talents; d’autres chercheront au contraire une divinité possédant les qualités qui leur manquent, une sorte de modèle à qui ils aimeraient ressembler. On peut aussi tenter de trouver une divinité qui correspond à nos dons magiques. Quand on trouve un Dieu ou une Déesse particulièrement agréable à vénérer, on peut lui consacrer une dédication, c’est-à-dire un rituel où on demande à cette divinité de tisser un lien intime avec nous, et où on promet d’être fidèle aux valeurs qu’elle représente.
Il arrive parfois qu’on ait nullement besoin de chercher une divinité patronne, car il y a d’emblée une divinité qui nous est très chère. Ainsi, certains sorciers adopteront les mêmes Dieux que leurs parents ou leur mentor; d’autres vivront un évènement spécial en présence d’une divinité, et l’aimeront définitivement par la suite; quelques-uns se rappelleront une divinité marquante d’une vie antérieure, et renoueront un lien ancien.
Quel que soit le moyen de créer le contact avec le divin, l’important est de ne pas considérer la sorcellerie comme une simple panoplie de techniques, de formules et de recettes de potions. La magie est une force innée, et cette force nichée à l’intérieur de chaque sorcier est un don des Dieux.
Pouvoirs magiques
La sorcellerie moderne est souvent abordée sous l’angle de la spiritualité, du rapprochement avec la nature, et de la religion avec tous ses gestes rituels. Je ne fais pas exception à cette règle sur mon site puisque je parle beaucoup de la Wicca ainsi que des sortilèges, des rituels, des formules magiques et des potions.
Mais malgré la fascination qu’exercent les incantations, les cercles magiques et l’invocation des divinités, il ne faut pas oublier que la sorcellerie n’exige pas toujours des rituels et des appels à des forces extérieures comme les Dieux et les éléments: être sorcier signifie détenir ses propres pouvoirs !
Pouvoirs passifs et actifs
Dans le domaine de la magie, un « pouvoir » signifie un don que possède une personne. C’est une capacité ou un talent intrinsèque du pratiquant, qui fait partie de son âme et qui est offert par les Dieux. On peut essentiellement distinguer deux types de dons magiques: les pouvoirs passifs et actifs.
Les pouvoirs passifs sont la base même de la magie. Ce sont des forces subconscientes qui ne se manifestent pas directement, et qui ont besoin d’être mises en action par des gestes symboliques que pose le sorcier. Il s’agit par exemple de la sensibilité aux énergies des éléments, de la compatibilité avec certains esprits ou certaines forces de la nature; bref, c’est la connexion du sorcier avec le surnaturel.
Cette connexion entre en action lorsque le sorcier récite une incantation, libérant diverses énergies qui sont guidées vers leur but par les mots prononcés. Lors de la préparation d’une potion, la volonté du sorcier fait jaillir des plantes et des herbes toutes sortes d’énergies et charge le mélange avec cette force. Durant un rituel, les pensées du sorcier se projettent pour transmettre les prières et invocations aux esprits, aux éléments et aux Dieux. Lors de la divination avec le tarot, le pendule, les lignes de la main, les runes ou autre intermédiaire, la sensibilité spirituelle du sorcier lui permet de capter des signes de l’avenir à travers un geste plus ou moins ritualisé. Bref, sans les pouvoirs passifs, une incantation n’est qu’un petit poème sans effet, une potion n’est qu’une tisane, et une cérémonie est une perte de temps particulièrement théâtrale !
Les pouvoirs passifs sont donc des talents communs à presque tous les sorciers et sorcières: nous pouvons tous prononcer des formules, invoquer des esprits, faire des potions et utiliser des instruments de divination. Évidemment, chacun d’entre nous a ses préférences, ses points forts et ses points faibles parmi ces dons fondamentaux.
Les pouvoirs actifs sont des atouts supplémentaires qui ne sont pas essentiels pour pratiquer la sorcellerie. Ce sont des dons que l’on peut mettre en action directement juste à l’aide de la volonté ou de certaines émotions déclencheuses, sans utiliser aucun rituel, ni ingrédient, ni incantation. C’est une forme de magie dont l’énergie se trouve déjà à l’intérieur du sorcier et est accessible directement, donc qui n’exige pas d’appeler ou d’invoquer quoi que ce soit. Il y a une infinité de pouvoirs actifs; quelques exemples célèbres sont la télépathie, la télékinésie, les prémonitions, et la projection astrale. Le plus répandu des pouvoirs actifs est la seconde vue, soit la capacité de voir des choses qui sont invisibles pour la plupart des humains (les fantômes, les esprits, les auras…)
Pour bien distinguer les pouvoirs passifs et actifs, prenons l’exemple de la divination. Supposons que j’apprends une mauvaise nouvelle: une personne X de mon entourage est malade et a été hospitalisée. Je me demande si elle a besoin d’un sortilège de guérison pour l’aider. Faisons deux scénarios tout à fait plausibles dans ma vie de tous les jours…
Scénario A – Je décide de faire un tirage de tarot à son sujet. Je mêle les cartes en me concentrant sur la santé de X et j’étale plusieurs arcanes que j’interprète grâce à ma connaissance de la valeur symbolique des cartes. Les cartes désignant l’avenir sont très encourageantes; je conclus que tout ira pour le mieux et qu’il est inutile d’interférer magiquement avec ce processus de guérison déjà bien enclenché.
Scénario B – Je remets mon idée de tirage de tarot à plus tard et je vais plutôt rendre visite à X à l’hôpital. En lui serrant la main à mon arrivée dans sa chambre, je sursaute et pendant une fraction de seconde (qui me semble durer bien plus longtemps) mes pensées sont envahies par des scènes qui semblent aussi réelles que si je m’y trouvais. Dans ma vision, le médecin de X est à son chevet; je l’entends dire qu’il est rassuré et qu’il lui donne son congé. Puis je vois X chez elle, se réjouissant de retourner à son travail bientôt; ensuite j’ai un petit flash de X pratiquant son sport préféré comme si de rien n’était. Je reviens dans le présent et X, à qui je suis encore en train de serrer la main stupidement, me demande si elle m’a fait sursauter. Je me défile en disant que j’ai juste le hoquet, et je prends bonne note mentalement qu’il vaut mieux ne pas faire de sort puisque la guérison est déjà en route.
Évidemment, le scénario A est un exemple des pouvoirs passifs communs des sorciers: c’est une divination à l’aide d’un geste ritualisé et d’un outil intermédiaire. Le scénario B est un exemple de pouvoir actif, où je n’ai eu besoin d’aucun intermédiaire: j’ai tout simplement le don de prémonition, et le fait de toucher une personne ou un objet est souvent un déclencheur pour mes visions.
Réceptivité et projectivité
En plus de distinguer des pouvoirs actifs et passifs, on peut aussi les diviser selon qu’ils sont projectifs ou réceptifs. C’est une différence terriblement simple: un pouvoir réceptif agit en recevant de l’énergie, alors qu’un pouvoir projectif émet de l’énergie.
Ainsi le don de prémonition de mon exemple précédent est tout à fait réceptif: il n’a envoyé aucune énergie à qui que ce soit, il n’a fait que capter des échos de l’avenir et les traduire en sons et en images dans mon esprit. D’autres pouvoirs réceptifs incluent l’empathie (lire les émotions des autres à distance) et la seconde vue (voir les esprits et autres forces invisibles). Les pouvoirs réceptifs ont généralement l’environnement comme point de départ, et produisent leurs effets dans l’esprit du sorcier.
Les pouvoirs projectifs ont plutôt le sorcier comme point de départ, et produisent des effets sur l’environnement autour de lui en y libérant de l’énergie. La célèbre et rare télékinésie, le don de déplacer les objets par la pensée, en est un exemple: elle produit de l’énergie cinétique qu’elle projette sur un objet, ce qui le fait bouger.
Comme les pouvoirs actifs de type projectif peuvent affecter le monde qui entoure le sorcier, ce sont eux qui sont responsables (parfois coupables !) des effets magiques les plus spectaculaires. C’est à cause d’eux que des objets peuvent mystérieusement exploser à proximité d’un certain sorcier en colère, que le vent peut se mettre à souffler quand une sorcière éclate de rire, que des appareils électroniques peuvent se détraquer dès qu’un mage devient stressé à proximité… Mais au delà de leurs manifestations étranges déclenchées par les émotions des sorciers, les pouvoirs projectifs peuvent devenir de grands atouts une fois qu’on apprend à les contrôler et à les déclencher sur commande.
Commencement et développement des pouvoirs actifs
Alors que les pouvoirs passifs (tels que la sensibilité aux esprits et la compatibilité avec les éléments) semblent être parfois présents dès l’enfance, on ne naît pas avec des pouvoirs actifs. Ces pouvoirs ont un début, un moment auquel le sorcier les reçoit des Dieux pour la première fois (ou encore, un moment où ils se réveillent après avoir dormi depuis une vie antérieure).
En général, un nouveau pouvoir n’apparaît chez un sorcier qu’au moment où il est suffisamment mature pour apprendre à le maîtriser et en faire bon usage. Fait intéressant, les nouveaux dons s’éveillent souvent à des dates symboliquement importantes, comme au sabbat de Samhain, à l’anniversaire du sorcier, ou le jour d’une grande réalisation pour laquelle le sorcier a beaucoup travaillé.
Une fois qu’un sorcier reçoit un nouveau pouvoir actif, celui-ci est définitif. Un pouvoir fait partie de l’âme du pratiquant et rien ni personne ne peut le lui enlever, à moins que le sorcier lui-même ne récite une formule de renoncement où il souhaite rendre ses dons aux Dieux, ou que les Dieux eux-mêmes jugent qu’il faut les lui retirer.
Les pouvoirs actifs tendent à grandir en suivant les trois phases du développement magique: découverte et enthousiasme (que l’on appelle la phase Isis), moment creux d’hibernation (la phase Apophis), puis retour avec plus de force (la phase Osiris). Malgré des hauts et des bas, il y a donc une tendance générale vers l’amélioration.
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fenderchaton

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Sabbats et esbats
Les sabbats et les esbats sont les moments les plus magiques de l’année, particulièrement appropriés pour s’adonner à la sorcellerie.
Esbats
Les esbats sont les nuits de pleine Lune; il y en a 13 par année. Ce sont des moments dédiés spécifiquement au culte de la Déesse. Traditionnellement, c’était ces nuits-là que les sorcières d’antan se réunissaient informellement, dans la demeure de l’une d’entre elles ou dehors dans les bois, chacune emportant quelques ingrédients ou accessoires selon ses besoins du moment. On profitait alors de l’influence positive de la pleine Lune pour jeter des sorts afin de régler divers problèmes rencontrés durant le dernier mois lunaire. Lorsque aucun sortilège ni rituel ne semblait nécessaire, on se contentait simplement de bavarder au clair de Lune.
On peut profiter de l’appui d’un esbat la nuit exacte de la pleine Lune, évidemment, mais aussi la nuit précédente et la nuit suivante.
Sabbats
Alors que les esbats sont liés à la Lune et dédiés à la Déesse, les sabbats sont des fêtes solaires suivant le rythme des saisons et célèbrant les étapes symboliques de la vie du Dieu. Il y a 8 sabbats chaque année: un sabbat mineur à chaque début de saison, et un sabbat majeur à chaque milieu de saison.

Les sabbats sont les fêtes de la Wicca, les moments sacrés des sorciers. Chacun est assorti d’un thème particulier selon sa position dans le cycle annuel. Lorsque la pleine Lune tombe, par coïncidence, la nuit d’un sabbat, la fête n’en est que plus magique. Voici la liste des sabbats avec leurs dates et leurs thèmes (ces dates sont celles utilisées dans l’hémisphère Nord; dans l’hémisphère Sud, les saisons étant inversées, il convient d’inverser pareillement les sabbats):
Yule
Sabbat mineur du solstice d’hiver, aux environs du 21 décembre. C’est la fête hivernale qui célèbre la chaleur du foyer et la ténacité de la vie. On célèbre la renaissance de l’aspect clair du Dieu Cornu, le Roi du Chêne, mais il n’est qu’un enfant et son côté obscur, le Roi du Houx, continue de régner. Le sapin décoré, adopté par les chrétiens, est un symbole païen de respect envers les conifères, dont la verdure tenace en plein hiver symbolise la force de la vie. Le mot « Noël » signifie « Soleil nouveau », en l’honneur du Dieu Cornu qui vient de renaître.
Imbolc
Sabbat majeur de l’hiver, le 1er ou le 2 février, aussi appelé la Chandeleur. C’est une fête de la lumière, en l’honneur des jours qui s’allongent et de l’aspect clair du Dieu Cornu qui grandit et prend des forces. Tout matériel de rituel et de sorcellerie acheté, remis à neuf ou consacré en ce jour sera spécialement béni et efficace. C’est le moment idéal pour acheter de nouveau stocks de chandelles, ou mieux encore, pour en fabriquer soi-même !
Ostara
Sabbat mineur marquant l’équinoxe de printemps, aux alentours du 21 mars. C’est le moment où le jour l’emporte sur la nuit: le Roi du Houx cède le pouvoir au jeune Roi du Chêne, et les sorciers profitent de l’occasion pour faire des rituels de bénédiction, de purification, de protection et de fertilité. L’élément Feu est à l’honneur durant cette fête, et symbolise la lumière du printemps.
Beltane
Le second plus important de tous les sabbats, cette fête majeure du 1er mai symbolise le mariage du Dieu Cornu avec la Déesse. La Dame Blanche reçoit alors hommages et louanges, et les sortilèges de guérison, de fertilité et de protection ont une puissance supplémentaire en l’honneur de ses noces. Les feux allumés ce jour-là sont particulièrement bénis et chassent les forces du mal. Bien que cette fête célèbre la joie, l’amour et la sexualité, elle peut aussi être un moment de rites de passage: la lumière bénie des feux de Beltane est une provocation pour les esprits malveillants, qui surgissent à l’occasion pour mettre à l’épreuve la foi de certains sorciers, surtout les plus jeunes et inexpérimentés.
Litha
Sabbat mineur du solstice d’été, autour du 21 juin. À ce moment de l’année, le côté clair du Dieu Cornu, le Roi du Chêne, est tout puissant, et on fête l’épanouissement de la nature. Excellente occasion de célébrer en plein air, Litha est aussi le jour idéal pour transplanter et entretenir plantes et herbes magiques dans le jardin.
Lammas
Sabbat majeur du 1er août. Le Dieu de la lumière vieillit mais son règne porte fruit, et on célèbre les récoltes, les projets accomplis et les récompenses des efforts passés. C’est un moment idéal pour les sorts de prospérité. La cuisine est à l’honneur pour symboliser la générosité nourricière de la nature.
Mabon
Équinoxe d’automne, environ le 21 septembre. Ce sabbat mineur marque la fin du règne de la lumière. Le Roi du Chêne, maintenant vieux, cède le trône et lègue un héritage: les récoltes et la chaleur du foyer permettront de traverser l’hiver, car le règne du Roi du Houx recommence. C’est la fête du remerciement, l’Action de Grâce des sorciers, et donc le moment de l’année où les offrandes ont le plus d’impact. À Mabon, on commence à sentir une étrange et puissante magie dans l’air, car un très grand sabbat approche…
Samhain
Ce que les cowans appellent Halloween ou la veille de la Toussaint est en fait Samhain, le sabbat majeur du 31 octobre, le Nouvel An des sorciers. C’est le plus puissant et le plus sacré de tous les sabbats. Ce jour-là, le Dieu lumineux meurt et l’aspect sombre du Seigneur Cornu règne aux côtés de la Déesse, la maîtresse de la mort et des mystères. C’est alors que le voile entre notre monde et le monde des esprits est le plus mince, permettant aux défunts, aux démons, aux anges, aux guides spirituels et aux spectres de se manifester plus facilement parmi nous. Avec tous ces esprits qui circulent librement, on pourrait craindre que des attaques surviennent, mais heureusement les puissantes citrouilles décorées montent la garde et chassent les mauvais esprits: les bougies placées dans les citrouilles symbolisent le côté clair du Dieu, qui repose désormais en gestation dans le ventre de la Déesse, préparant sa renaissance… Jamais dans l’année la magie n’atteint une puissance telle que cette nuit-là, et certains sorciers qui sont prêts à recevoir de nouveaux pouvoirs les obtiennent des Dieux à cette occasion. Samhain est également le seul moment de l’année où il est permis de rompre la quatrième Loi de la Sorcellerie et de se révéler à certains cowans.
Une fois Samhain passé, il s’écoule une période appelée le Mois des Morts: le mois de novembre tout entier est consacré aux défunts et est idéal pour communiquer avec les esprits. Ensuite vient le mois de Yule où la Déesse finit par remettre au monde le Dieu de la lumière, dont les pouvoirs sont régénérés, et le cycle recommence.
Sorts, rituels et incantations
Deuxième Chapitre – Sorts, rituels et incantations

Ce chapitre est consacré aux charmes, sortilèges, rituels et formules magiques. À partir d’ici, il est pris pour acquis que le lecteur est averti de la règle de Trois par Trois, qu’il connaît les quatre Lois de la Sorcellerie, et qu’il est familiarisé avec les accessoires courants tels qu’un athamé ou un Livre des Ombres.
Avant d’aborder des sortilèges particuliers, parlons de rituels en général…
Sorts Rituels et Non-rituels
Tous les sortilèges ne nécessitent pas forcément un rituel ! Pour atteindre un même but, on peut souvent procéder aussi bien avec une simple formule magique de quelques lignes qu’avec une cérémonie de trois heures; cela dépend beaucoup des préférences du sorcier (et bien sûr du temps et des outils dont il dispose). Cependant, préparer et exécuter un sort de façon rituelle peut aider à créer une ambiance très propice à la magie, et rendre plus facile la connexion entre l’esprit du sorcier et les énergies dont il a besoin pour que son sortilège fonctionne, lui permettant d’obtenir un sort plus puissant. Il revient à chaque sorcier ou sorcière de décider jusqu’à quel point il convient de ritualiser ses envoûtements, selon les circonstances.
Les Bases d’un Rituel de Sorcellerie
Voyons les accessoires et les gestes courants d’un rituel; il ne s’agit pas du tout de directives absolues, mais ceci illustre bien un rituel wiccan typique…
1-Se Préparer
Pour pouvoir procéder au rituel, il faut s’assurer d’avoir les quatre indispensables: le lieu, le temps, les outils et le plan.
Le lieu consiste à trouver un endroit approprié pour pratiquer la magie. Certains optent pour des rituels à l’extérieur, mais il faut alors se soucier de la météo et veiller à être loin du regard des cowans.
Le temps consiste à avoir un moment à consacrer entièrement au rituel, de sorte que l’on ne soit pas dérangé ou interrompu en plein envoûtement par un quelconque aléas du quotidien. Le moment choisi peut également ajouter de l’énergie au sort, par exemple en optant pour un soir de pleine Lune ou un jour de sabbat.
Les outils sont l’ensemble du matériel dont on aura besoin, et qu’il est préférable de réunir d’avance pour ne pas avoir à chercher. Évidemment ces accessoires varient énormément selon les sorts, mais les plus courants sont les bougies, l’encens, l’athamé, le sel, l’eau, et le Livre des Ombres.
Le plan, enfin, est la marche à suivre du sortilège, incluant toute incantation ou recette nécessaire. On peut l’avoir avec soi sous forme écrite, ou tout simplement l’apprendre par coeur.
2-Créer le Cercle
La première étape pour commencer un rituel est généralement de former un cercle. Il s’agit d’une barrière d’énergie mise en place autour du lieu, afin de délimiter un espace sacré où règneront les énergies de la magie et des éléments pour toute la durée du rituel. Un cercle empêche les esprits malveillants, les démons et les énergies négatives de passer, bloquant toute mauvaise influence qui pourrait nuire au sortilège.
Un cercle se crée normalement en circulant deosil autour du lieu à protéger, tout en traçant la limite du cercle dans l’air avec l’athamé, la baguette ou l’index; ce faisant, on récite à haute voix ou mentalement une incantation pour charger le cercle de son énergie protectrice. Par exemple:
Dieu et Déesse, Esprits Anciens,
Forces des éléments des quatre points,
Dans ce cercle sacré ne laissez entrer que le bien,
De ce cercle sacré ne laissez sortir que le bien,
Protégez-le par votre puissance,
Avec parfait amour et en parfaite confiance.
Une fois le cercle créé, on ne doit pas le traverser, sous peine de créer une faille dans sa protection et de subir un désagréable choc magique. S’il faut entrer et sortir du cercle durant le rituel, il faut donc à chaque fois tracer une « porte » temporaire dans le cercle avec l’athamé, la baguette ou l’index, puis refermer cette ouverture après être passé.
3-Organiser l’Espace Sacré
Une fois le cercle créé, le lieu qu’il entoure est à l’abri des énergies néfastes, et constitue un espace temporairement sacré. Pour se rappeler les limites de cet espace et ne pas rompre le cercle accidentellement, il peut être utile de placer quelques repères, par exemple en déposant quatre ou huit chandelles autour, disposées vis-à-vis les points cardinaux.
Le centre de l’espace sacré est normalement l’endroit idéal pour placer l’autel et la majeure partie du matériel. S’il y a un seul sorcier, il s’installera de manière à être face au point cardinal de l’élément qui correspond le mieux à l’objectif de son sort. S’il y a plusieurs sorciers, ils se placent en cercle; les groupes de quatre sorciers essaient souvent de s’installer de sorte qu’à chaque point cardinal se trouve le pratiquant le plus doué avec l’élément correspondant.
4-Dresser l’Autel
L’autel wiccan n’est pas forcément une table; il s’agit simplement de la surface de travail centrale où sont déposés la plupart des outils rituels. Comme beaucoup de sorciers aiment pratiquer leurs envoûtements assis par terre au milieu d’un cercle de bougies, une table basse est souvent utilisée, mais le plancher (ou la terre à l’extérieur) peut aussi très bien servir d’autel.
L’autel de base comprend, au strict minimum, quatre objets représentant les quatre éléments:
-du sel, une pierre ou un pentacle au Nord pour la Terre;
-de l’encens ou une baguette à l’Est pour l’Air;
-une chandelle ou un athamé au Sud pour le Feu;
-un bol ou une coupe d’Eau à l’Ouest.
S’y ajoute normalement un objet supplémentaire en l’honneur du Dieu ou de la Déesse. Très souvent, il s’agit d’une chandelle additionnelle, et lorsque c’est le cas, cette chandelle sera la toute première allumée sur l’autel, et la dernière à être éteinte à la fin du rituel, en signe de respect pour la Dame Blanche et le Seigneur Cornu.
En plaçant ces objets, le sorcier invite à haute voix ou mentalement chacun des éléments ainsi que les divinités à offrir son aide lors du rituel. Selon les circonstances et la nature du sortilège, une foule d’autres accessoires peuvent être ajoutés sur l’autel, par exemple des plantes, des pierres et cristaux, des instruments de divination tels que le tarot ou le pendule, et bien sûr un chaudron si le sortilège exige une potion…
5-Le Rituel lui-même…
Une fois que l’autel est prêt, et que les Dieux et les éléments ont été appelés, il est temps de suivre son plan et de travailler sur le sortilège lui-même…
6-Les Rermerciements
Une fois le rituel du sortilège terminé, il faut veiller à remercier sincèrement tous les esprits, éléments, Dieux et Déesses auxquels on a fait appel. Ce faisant, on éteint les bougies (contrairement à ce que disent certains puristes, il est tout à fait correct de les souffler), en prenant soin d’éteindre en dernier celle du Dieu ou de la Déesse.
7-Effacer le Cercle
Il est temps de ranger le matériel, mais pour pouvoir circuler librement hors du lieu du rituel, il faut tout d’abord enlever le cercle de protection. Ceci se fait en circulant widdershins, en suivant le cercle avec l’athamé, la baguette ou l’index; on visualise l’énergie du cercle se dissipant sur son passage, et on remercie les éléments et les Dieux d’avoir fourni une si bonne protection.
8-Bannir
Plusieurs sorts demandant de manipuler de puissantes énergies que nous ne côtoyons pas toujours au quotidien, une fatigue et une tension d’origine magique surviennent parfois après avoir fait un rituel. Les rituels de magie noire, en particulier, peuvent laisser derrière eux une traînée intense d’énergies résiduelles néfastes. Pour diminuer celles-ci et chasser toute énergie magique dont la présence épuiserait encore plus le sorcier, il est de coutume, après la plupart des rituels, de rire, boire et manger ! Le rire a la vertu de déconnecter l’esprit du sorcier de la plupart des énergies surnaturelles et de chasser tout reste d’état de transe ou de méditation qui alourdirait ses paupières. Quant à la traditionnelle collation wiccane, gâteries chocolatées et bons breuvages sont réputés pour redonner de l’énergie et alléger l’ambiance alors que l’on fait le point, seul ou en groupe, sur ce qui a bien et moins bien fonctionné et sur la situation qui a mené à faire ce rituel.
Annulation
En général, il est assez facile d’annuler les sorts que l’on a jeté soi-même avec cette incantation:
Le sort qui n’aurait pas du être jeté,
Donnez-moi le pouvoir de l’annuler,
Tel est mon souhait,
Que disparaissent ses effets.
Cependant, si on attend trop longtemps pour annuler un sortilège, il peut avoir le temps d’entraîner des conséquences durables qu’on ne pourra pas faire disparaître par magie. De plus, certains sorts puissants peuvent se montrer plutôt difficiles à annuler et obliger le sorcier à préparer une cérémonie, une recette ou une incantation inverse de celle employée pour mettre le sort en marche.
Si on veut annuler un sort jeté par un sorcier ou une sorcière dont on est un parent ou un descendant, les liens du sang permettent souvent d’annuler l’envoûtement avec une simple petite formule, comme si on l’avait fait soi-même.
Par contre, annuler un sort jeté par une personne avec laquelle on n’a pas de lien requiert presque toujours de faire un contre rituel ou une anti-formule en invoquant les contraires du sortilège que l’on veut défaire.
Il est impossible d’annuler une annulation: si on annule un sort puis on change d’idée et on veut le remettre en action, il faut le jeter à nouveau.
Émotions
Voici quelques sorts affectant les émotions et les sentiments.
 
Formule pour Chasser la Colère
Cette incantation est facile et rapide, et peut être récitée sans aucun rituel. Elle peut être utilisée pour soi-même ou pour autrui. On peut lui ajouter un petit geste très simple: prendre une pierre quelconque, y placer la colère que l’on veut évacuer, puis jeter la pierre dans un cours d’eau.
Grand Gardien de l’Ouest
Qui veille sur la mer et l’océan,
Disperse cette colère à travers l’espace et le temps,
Fais qu’elle disparaisse à tout jamais
Car tel est mon souhait.
 
Formule de Patience
Conçue pour permettre au sorcier lui-même d’être plus patient, cette formule peut aussi être modifiée légèrement pour agir sur autrui. L’effet dure 24 heures, mais si on fait un rituel, on peut faire durer le sort beaucoup plus longtemps.
Si je subis l’influence
Du bouillonnement de l’impatience
À cette étape de mon existence,
Faites que je trouve la tolérance.
D’aujourd’hui jusqu’à demain,
Du début jusqu’à la fin,
Puisse ma patience perdurer
D’extrémité en extrémité.
 
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fenderchaton

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MessageSujet: Re: partage!!!   partage!!! EmptyVen 29 Juil - 23:38

Formule de Motivation
Une simple incantation pour sorciers démotivés.
Pour que ces mots m’apportent l’encouragement
Et ressuscitent l’intérêt dès cet instant,
J’invoque le Pouvoir Supérieur
Parmi les obstacles de ces heures
Pour rendre la motivation à mon coeur.
Que revienne en moi la vision des bons côtés,
Et que s’allume l’étincelle de la positivité,
Que disparaisse l’envie de renoncer,
Et que m’habite la force de progresser,
Car tel est le souhait qui guidera mes pas:
Toute cette épreuve durant,
La formule agira
Pour me pousser en avant.
 
Sort d’Ouverture d’Esprit
Pour ceux qui se retrouvent face à une âme bornée qui se ferme devant autrui, voici un sortilège pour faire en sorte qu’une personne devienne plus ouverte d’esprit.
Préparer une fine poudre composée en parts égales de lavande, de cannelle, et de thym. En broyant ces trois ingrédients, se concentrer sur la personne visée et répéter la formule de l’envoûtement :
Par la lavande, la cannelle et le thym,
Pour te guider vers la sagesse d’autrui,
Laisse ce sort prendre ta main
Afin que s’ouvre ton esprit.
Lorsque les ingrédients sont bien mélangés, libérer leur énergie en les brûlant.
Bénédictions
Les bénédictions sont d’excellents envoûtements, présentant peu de risques et pouvant faire beaucoup de bien à condition de les utiliser avec jugement.
Pour Amener l’Harmonie dans un Lieu
Pour que l’équilibre et l’harmonie règnent dans une pièce, une demeure, ou même un lieu extérieur (à condition qu’il ne soit pas trop grand), on peut y déposer un pot de fleurs ensorcelées avec cette bénédiction.
Les fleurs peuvent être soit plantées en terre, soit dans un vase d’eau, mais elles doivent être vivantes. Sur leur terreau ou dans leur eau, saupoudrer un peu de romarin, de cannelle et de thym et réciter l’incantation:
Le temps vous réconfortera,
Le jour vous sourira,
Le Pouvoir de Trois par Trois vous harmonisera.
Le sortilège agira tant et aussi longtemps que les fleurs seront vivantes et épanouies. Lorsqu’elles se faneront, la magie cessera. Une mise en garde très importante: pour que cette bénédiction fonctionne, il faut qu’il y ait au moins une personne sur les lieux qui mérite de profiter de l’harmonie ! Si tous les occupants sont mal intentionnés et hostiles, et qu’aucun ne désire une amélioration, alors le sort s’inversera et deviendra un maléfice, les bombardant tous avec encore plus de chaos et de mésentente.
Pour Bénir de l’Eau
L’eau contenue dans la coupe sur un autel wiccan est évidemment de l’eau bénite. Ceci permet de la purifier de toute énergie négative qui pourrait interférer avec son rôle durant le rituel. Bénir de l’eau est très facile: il suffit de placer une main au-dessus du récipient en adressant une courte prière aux Dieux.
Divin Père, Déesse Mère,
Enchantez cette eau pour qu’elle soit pure et claire,
Bénissez-la par votre lumière.
Souvent, on ajoute une pincée de sel dans l’eau en même temps qu’on la bénit, pour symboliser la pureté; d’autres sorciers préfèrent la toucher avec un objet déjà béni tel qu’un pentacle ou un athamé. On peut très bien se contenter de l’incantation seule, sans plus de rituel.
Bien que l’eau bénite soit souvent juste déposée sur l’autel dans un bol ou calice pour représenter l’élément Eau, elle peut avoir de nombreux autres usages. Elle peut servir de base aqueuse pour préparer des potions; humecter un objet d’eau bénite permet de le purifier pour en chasser les énergies négatives avant un enchantement; l’eau bénite est aussi redoutablement toxique pour les démons (à l’exception des démons supérieurs) ce qui en fait un outil de protection.
En signe de respect pour le Dieu et la Déesse invoqués pour bénir l’eau, il faut éviter de jeter les surplus d’eau bénite dans un drain comme on le ferait avec de l’eau du robinet normale. L’eau rituelle en surplus est plutôt versée en offrande au pied d’un arbre ou, à l’intérieur, pour arroser une plante en pot.
Pour aider un fantôme à traverser vers l’au-delà
Certains fantômes bienveillants veulent sincèrement partir vers l’au-delà, mais des craintes, des doutes et des regrets continuent de peser sur eux et les empêchent de s’envoler vers l’autre monde. Voici une incantation pour détacher leurs liens et leur ouvrir la voie vers l’au-delà. Cette formule ne fonctionne que si le fantôme désire partir, donc elle ne sert pas à bannir des fantômes malveillants.
Un temps pour chaque chose
Et chaque chose à sa place,
Que l’Ange du Destin te guide
Au-delà de cette impasse,
Traverse en paix de l’autre côté du voile,
Et que ma bénédiction soit ta bonne étoile.
Il n’est pas absolument nécessaire d’être sorcier pour utiliser cette incantation; un cowan ayant un lien de parenté, une amitié ou autre connexion privilégiée avec le fantôme peut la réciter. Cependant, n’oublions pas que beaucoup de fantômes n’ont pas besoin de l’aide de la magie pour traverser le voile. Souvent, tout ce dont ils ont besoin est de transmettre un message à leurs êtres chers ou faire la paix avec leurs familles et leurs amis. D’autres fois, ils ont juste besoin d’un peu de temps pour accepter leur décès et s’assurer que leurs proches réussissent à surmonter le deuil. Une fois que toutes ces choses rentrent dans l’ordre, la majorité des fantômes perçoivent la lumière de l’au-delà et y entrent d’eux-mêmes, sans l’aide d’aucune formule magique.
(Cette page est en construction !)
Charmes
Les charmes sont des envoûtements qui agissent indirectement, par l’intermédiaire d’illusions ou d’objets ensorcelés.
Pour Chasser une Illusion
Si le chemin du vrai est bloqué par le faux, allumer une flamme et franchir l’obstacle par ces mots:
Par Brigid, Dame du Feu,
Ô Ignis, ouvre mes yeux !
(Cette page est en construction !)
Exorcisme
L’exorcisme est un sujet bien peu couvert sur les nombreux sites web païens et wiccans. Cela n’a rien d’anormal puisque la possession, soit l’envahissement du corps d’une personne par un esprit intrus, est un phénomène peu répandu. Parlons un peu de la possession proprement dite avant d’aborder l’exorcisme.
Vulnérabilité et résistance
On pourrait être porté à croire que les sorciers sont plus exposés à être victimes de possession que les cowans, puisqu’ils sont plus réceptifs spirituellement et qu’il leur arrive d’invoquer volontairement divers esprits… Mais ce n’est que partiellement vrai: à une extrémité on retrouve les sorciers débutants ou imprudents (par exemple, ceux qui font des invocations à des entités inconnues sans tracer d’abord un cercle) qui sont très à risque, mais de l’autre côté certains sorciers expérimentés, à la volonté forte et aux pouvoirs puissants sont très résistants aux possessions.
Il existe aussi des sorciers appelés Gardiens (des sorciers aux pouvoirs très défensifs voués à protéger autrui contre les dangers surnaturels) qui sont totalement impossessibles, même lorsqu’ils sont peu expérimentés. En touchant une autre personne, un Gardien peut même la couvrir de son immunité et empêcher les esprits de l’envahir tant que le contact physique est maintenu.
Hormis les apprentis-sorciers qui invoquent toutes sortes d’esprits sans se protéger adéquatement, les personnes les plus à risque d’être possédées par des esprits malveillants sont les cowans qui s’aventurent à jouer avec des outils de médiums (par exemple le ouijà) ou à visiter des lieux très fréquentés par les esprits (anciens cimetières, maisons hantées, grottes isolées, puits abandonnés…) Ces cowans, qui se trouvent au mauvais endroit au mauvais moment, sont encore plus exposés s’ils ont une réceptivité supplémentaire parce qu’ils sont jeunes, psychologiquement instables, ou parce qu’ils ont certains talents de médium pas encore développés.
Un phénomène varié
La possession proprement dite peut se manifester de toutes sortes de façons. En théorie, n’importe quel type d’esprit peut s’installer dans le corps d’un humain, mais en pratique les envahisseurs les plus fréquents sont les démons, suivis des fantômes d’êtres humains.
Les démons s’emparent généralement d’une personne soit pour lui faire du mal directement (en la poussant à adopter des comportements dangereux voire suicidaires), soit pour se servir d’elle pour attaquer d’autres personnes. Un démon inférieur doit choisir une victime facile à posséder, ne peut pas rester très longtemps dans son corps, et peut avoir de la difficulté à contrôler sa victime complètement. Par contre un démon supérieur peut s’incruster très longtemps dans le corps d’une personne, et sa présence peut être si néfaste qu’à long terme le démon peut briser le lien entre l’âme de la personne et son corps, et expulser le propriétaire; ceci tue la personne possédée ! Presque tous les démons possesseurs ont besoin de moments de répit pour restaurer leur énergie, et ils laissent la personne possédée redevenir elle-même pendant des périodes variables. Typiquement, un démon ne sort de sa victime que s’il y est forcé, ou s’il est parvenu à son but et qu’il n’a plus besoin de ce corps physique.
Les fantômes malveillants qui portent rancune aux vivants utilisent parfois la possession pour parvenir à leurs fins, mais beaucoup moins souvent que les démons. Comme les fantômes sont des personnes qui ont vécu dans des corps humains autrefois, ils ont un excellent contrôle des corps qu’ils possèdent, mais leur énergie est moins forte que celle de la plupart des démons et il s’agit donc de possessions intermittentes et de courte durée, touchant surtout des personnes très vulnérables (par exemple des enfants). Un fantôme possesseur quitte souvent le corps de sa victime après quelques minutes, lorsqu’il est épuisé de lutter contre la volonté de celle-ci. De plus, si le fantôme hante un endroit précis auquel il est attaché, il tend à lâcher prise dès que la victime s’en éloigne.
Des symptômes inquiétants
Bien que rare, la possession est un phénomène célèbre car elle est très effrayante pour les témoins. Quant à la victime elle-même, si elle n’a pas la force de lutter intérieurement contre l’envahisseur, elle peut perdre complètement conscience au profit de l’esprit intrus et n’avoir aucun souvenir de tout l’épisode quand la possession cesse. Par contre, tant que la victime essaie de se débattre pour résister à l’esprit, elle conserve sa conscience et s’aperçoit de ce qui se passe.
Puisque la possession est d’abord et avant tout un vol de corps, le principal symptôme observable est le changement de comportement. Plus l’envahisseur contrôle la personne, plus ses actes sont déviés de la normale; la victime peut devenir violente envers elle-même ou autrui sans raison apparente. Cependant, certaines victimes ne seront pas contrôlées par l’esprit possesseur, mais plutôt torturées de l’intérieur; des douleurs inexplicables peuvent les assaillir, et des blessures peuvent même apparaître soudainement sur leur corps.
À l’occasion, il peut y avoir des signes tellement remarquables qu’il n’y a plus aucun doute sur l’origine démoniaque de la situation. La victime peut démontrer une force surhumaine, ou même mettre en oeuvre des pouvoirs spectaculaires et dangereux comme la télékinésie (déplacer les objets par la pensée) ou la pyrogénèse (mettre le feu aux objets par la pensée). Certains envahisseurs tendent aussi à changer le regard de la personne possédée, tellement que ses yeux peuvent devenir complètement noirs. Ces signes rares et très impressionnants ne surviennent pratiquement qu’avec les démons moyens ou supérieurs, et sont absents lorsque l’intrus est un fantôme.
Qui chassera l’intrus ?
Par définition, l’exorcisme consiste à expulser de force un esprit possesseur. Il y a essentiellement trois grands scénarios d’exorcisme.
1- L’auto-exorcisme: c’est lorsque la personne possédée, encore consciente, se concentre intensément sur des émotions, des souvenirs ou des pensées incompatibles avec le démon ou le fantôme, à un tel point que l’esprit malveillant ne peut le supporter et se fait rejeter par la force intérieure de sa victime. Grâce à leurs connaissances sur la concentration, la méditation et le contrôle des émotions, les sorciers et les médiums sont les mieux placés pour s’exorciser eux-mêmes.
2- L’exorcisme par délogement: c’est lorsque la personne possédée est secourue par un esprit bénéfique, qui entre dans son corps de force et prend la place du démon ou du fantôme, l’obligeant à sortir. Une fois que l’ennemi est parti, l’esprit sauveteur lâche prise et la victime est libérée. Les animaux familiers protecteurs des sorciers, les anges gardiens et certains fantômes bienveillants peuvent jouer ce rôle de « contre-possesseurs », mais ils peuvent échouer si l’esprit à déloger est plus puissant qu’eux.
3- L’exorcisme par magie: c’est la forme la plus puissante d’exorcisme, où une tierce personne utilise une incantation ou un rituel afin de chasser le possesseur par la force de la magie. (Notons qu’exceptionnellement, la personne possédée peut avoir un contrôle suffisant pour faire elle-même le rituel ou la formule, et réussir un auto-exorcisme par magie; c’est de la haute voltige !)
Principes généraux d’exorcisme
Il y a autant de façons d’exorciser qu’il y a de cas de possessions, mais certaines règles générales valent la peine d’être mentionnées.
-Lorsqu’on s’adresse à l’esprit malveillant avec une formule, il faut être impératif, contraignant et autoritaire. Ceci contribue à insécuriser le possesseur, et à réveiller la volonté du possédé.
-Toutes les personnes présentes durant l’exorcisme doivent être raisonnablement protégées (par exemple par des sorts de protection, des talismans, l’immunité d’un Gardien, ou un cercle magique) pour éviter que l’esprit chassé n’envahisse une autre personne. Évidemment, il est hors de question que des enfants, des personnes atteintes de retard mental, ou des gens ivres ou drogués assistent au rituel, car cela les mettrait en danger.
-Avant de commencer un rituel d’exorcisme, il faut prévoir une façon de bannir l’esprit une fois qu’il sera sorti du corps de sa victime, au cas où il ne s’enfuirait pas. Il peut s’agir d’une incantation rédigée spécifiquement contre lui, d’une fumigation à la sauge, ou toute autre technique pour se débarrasser d’un mauvais esprit.
Ceci étant dit, voici quelques méthodes pour pratiquer un exorcisme.
L’emprisonnement
Cette méthode ingénieuse consiste non seulement à chasser l’esprit malveillant du corps de sa victime, mais aussi à le transférer à l’intérieur d’un objet inanimé où il sera piégé.
Il faut glaner le plus d’informations possible sur le possesseur: quel est son but ? Son nom ? A-t-il des pouvoirs particuliers ? Est-il lié à l’un des quatre éléments plus qu’aux autres ?…
Combiner toutes les informations disponibles pour écrire une incantation qui annule les forces de l’esprit et qui profite de ses faiblesses pour l’expulser. En plus de cette formule, il faudra également pour le rituel une feuille sur laquelle sera écrit le nom de l’ennemi (si le nom est inconnu, on peut opter pour un dessin ou un symbole le représentant), le nécessaire pour faire un petit feu et brûler ce papier, une bougie consacrée, et un objet-prison (par exemple une pierre).
Le rituel peut se faire ainsi:
-Réciter l’incantation en mettant le feu au papier portant le nom ou le symbole.
-Déposer l’objet-prison sur les braises de ce papier pour qu’il absorbe le mauvais esprit.
-Verser la cire de la bougie consacrée sur l’objet-prison afin de sceller celui-ci.
Une fois que l’entité est emprisonnée, on peut détruire l’objet-prison d’une manière symbolique appropriée pour anéantir son prisonnier. Une méthode traditionnelle consiste à jeter l’objet dans un grand feu consacré au nom des Dieux, et saupoudrer les flammes de sel pour les bénir.
Le cercle d’exorcisme
Cette méthode est très appropriée pour les covens qui peuvent réunir rapidement plusieurs sorciers et sorcières. Au lieu de miser sur une formule spécifique qui atteint les points faibles du mauvais esprit, l’exorcisme en cercle puise dans la magie brute de l’union de plusieurs personnes.
Il suffit généralement que les sorciers se placent en cercle autour du possédé, en se tenant par la main, et répètent en choeur n’importe quelle formule courte ordonnant la libération de la victime. Après quelques minutes, la plupart des démons craquent sous le déluge d’énergie positive qui règne au milieu du cercle, et sont obligés de sortir. Il reste ensuite à bannir l’esprit s’il ne s’enfuit pas.
L’exorcisme de Trois par Trois
Le Pouvoir de Trois par Trois est une force magique très puissante qui fait partie de la nature, mais n’appartient à aucun des quatre éléments cardinaux. Cette force fait grandir les énergies positives qu’elle touche, mais inversement elle repousse ou détruit le mal lorsqu’elle entre en contact avec lui: c’est elle qui est responsable de la fameuse loi du Triple Retour !
La meilleure façon d’invoquer le Pouvoir de Trois par Trois est de combiner les talents de trois sorciers ayant des pouvoirs différents et complémentaires: le premier doit avoir des dons pour combattre et protéger, le second doit avoir des dons pour guérir et soulager, et le troisième doit être doué pour ce qui touche la sagesse et la divination.
Les sorciers représentant ces trois dons n’ont qu’à réciter ensemble une brève formule, par exemple:
Que (nom du possédé) soit libéré de ce démon,
Que le Pouvoir de Trois par Trois mette fin à cette possession.
Ce pouvoir démesurément puissant peut exorciser la plupart des mauvais esprits, même les démons supérieurs. Malheureusement, il peut être long et compliqué de trouver des personnes avec trois pouvoirs appropriés pour l’invoquer.
La prière d’exorcisme
Cette méthode d’exorcisme surtout utile contre les démons (mais exagérée contre les fantômes !) consiste à réciter une incantation longue et détaillée, lourdement chargée d’énergie, qui ordonne non seulement à l’esprit de partir mais chante aussi la gloire des Dieux. C’est notamment l’exorcisme adopté par des religions anti-sorcellerie, comme le christianisme, car il n’est pas absolument nécessaire d’avoir des dons magiques pour s’en servir puisque l’énergie provient des divinités !
C’est une méthode particulièrement redoutable pour deux raisons. Premièrement, elle fait appel à une force si pure que lorsque le démon sort du corps de sa victime et se retrouve baigné dans cette énergie, il se fait littéralement annihiler à son contact. Deuxièmement, on a pas besoin d’adapter l’incantation selon l’identité ou la force de l’ennemi, puisque la puissance des Dieux surpasse toujours celle des démons.
Voici une prière d’exorcisme qui est devenue particulièrement forte après avoir été utilisée sous diverses variantes pendant des siècles, contre bon nombre de démons. Elle est en latin (ce qui ne gâche rien à sa sonorité magique) et constitue la racine païenne des rites d’exorcisme employés par les chrétiens:
Regna terrae, cantate Deo, psallite Cernunnos,
Regna terrae, cantate Dea, psallite Aradia.
Deus caeli, Deus terrae,
Humiliter majestati gloriae tuae supplicamus
Ut ab omni infernalium spirituum potestate,
Laqueo, deceptione et nequitia,
Omnis fallaciae, libera nos, domine.
Exorcizamus te omnis immundus spiritus,
Omnis satanica potestas, omnis incursio,
Infernalis adversarii, omnis legio,
Omnis congregatio et secta diabolica.
Ab insidiis diaboli, libera nos, domine,
Ut coven tuam secura tibi facias libertate servire,
Te rogamus, audi nos !
Ut inimicos sanctae circulae humiliare digneris,
Te rogamus, audi nos !
Terribilis Deus de sanctuario suo,
Cernunnos ipse truderit virtutem plebi suae,
Aradia ipse fortitudinem plebi suae.
Benedictus Deus, gloria Patri,
Benedictus Dea, gloria Matri !
Le désavantage le plus évident de cette méthode d’exorcisme est l’ampleur de l’incantation; ce n’est pas une brève formule en rimes qui s’apprend facilement par coeur, mais bien un grand hymne aux Dieux qui prend un certain temps à réciter. Bien que chaque mot enrage et affaiblisse graduellement le démon, l’exorcisme ne se réalise pleinement que lorsqu’on atteint la toute fin de la prière. Or, les démons reconnaissent tout de suite cette incantation dès les premiers mots, et savent à quel point elle les menace; il feront donc tout ce qui est en leur pouvoir pour faire taire au plus vite celui ou celle qui récite la formule. Lorsqu’on veut utiliser l’exorcisme par prière, il faut donc bien s’organiser pour ne pas se laisser interrompre avant d’avoir prononcé le dernier mot.
Guérison
La guérison par magie est un art complexe et très ancien. Son efficacité varie énormément selon la réceptivité de la personne à guérir, selon le talent du guérisseur et le type d’énergie qu’il emploie, et selon la gravité et la vitesse d’évolution de la maladie. Bien que la sorcellerie puisse réparer le corps et apaiser l’esprit, il ne faut jamais bannir la médecine en faveur de la magie. Les traitements rationnels et matériels peuvent très bien cohabiter avec la spiritualité.
Formule d’Auto-Guérison
Cette incantation permet à un sorcier ou une sorcière de puiser dans les puissantes énergies des éléments pour régénérer sa santé.
Par la Terre et par l’Eau,
Par l’Air et par le Feu,
Puissiez-vous entendre ce voeu,
Sources de vie et de Lumière,
Sources du jour et de la Terre,
Je vous invoque ici,
Guérissez mon corps et mon esprit.
(Cette page est en construction !)
Invocation
Les invocations servent à appeler des esprits. En général, on invoque surtout des êtres bienfaisants à qui on veut faire des demandes (par exemple des Dieux et Déesses, des anges, des guides spirituels, ou les esprits des éléments). Occasionnellement, plusieurs sorciers et sorcières invoquent aussi les morts, afin d’avoir des nouvelles d’êtres chers qui sont décédés et pour leur demander des conseils. Dans certains cas, on peut aussi invoquer un démon ou autre esprit malfaisant pour ensuite le bannir ou le vaincre, mais cela arrive plus rarement.
L’art des invocations est utile et puissant, mais c’est parfois un domaine risqué de la sorcellerie. L’invocation des anges est normalement inoffensive. Invoquer les Dieux ou les éléments est généralement sans danger, à condition de bien réfléchir aux souhaits qu’on leur confie. Mais invoquer d’autres types d’esprits plus imprévisibles, par exemple des fantômes ou des créatures mythiques (telles que les Fées, les Kelpies, les Génies…) peut réserver de mauvaises surprises si on ne procède pas prudemment. Ces esprits peuvent se sentir insultés ou menacés lorsqu’on les invoque; parfois, leurs intentions et leurs humeurs peuvent aussi s’avérer tout à fait incompatibles avec le travail que le sorcier désire accomplir. Quant à l’invocation des démons, c’est un sport dangereux auquel on ne devrait recourir qu’en cas d’extrême nécessité.
Ces notions de base étant établies, voici quelques invocations.
Pour invoquer les morts
Voici un rituel bien simple pour appeler une personne décédée et lui demander de rendre visite au sorcier. Il ne s’agit que de quelques rimes qui peuvent paraître banales, mais il est très important de savoir que pratiquement n’importe quel esprit qui se trouve dans les parages au moment du rituel peut entendre l’invocation. En invoquant un ancêtre bienveillant, on peut donc malencontreusement attirer aussi des intrus cherchant à faire du tort. À moins d’être très expérimenté ou d’avoir de puissants pouvoirs défensifs, il faut toujours créer un cercle de protection avant d’invoquer les morts !
Au centre du cercle, déposer une chandelle noire au milieu d’une assiette ou d’un bol de thym. Cette chandelle sert de phare pour guider l’esprit vers le sorcier, et la chaleur de la flamme lui fournit de l’énergie pour l’aider à se manifester sous forme de fantôme. Voici la formule d’invocation:
Toi qui vécut hier,
Je t’appelle d’esprit à esprit,
Reviens de l’ombre ou de la lumière
Et manifeste-toi ici.
Plusieurs sorciers et médiums ont une facilité naturelle à ressentir ou même voir les esprits. Pour ceux qui n’ont pas encore développé ce talent, la présence d’un fantôme peut donner certains signes distinctifs: l’air devient plus froid, et il peut y avoir des courants d’air, des bruits ou des mouvements spontanés d’objets. Certains fantômes communiquent directement avec les sorciers par télépathie, leur transmettant des mots et des images; d’autres n’y parviennent pas et ont besoin d’un intermédiaire physique pour s’exprimer, par exemple une planche de ouijà.
Durant l’entretien avec un défunt, il ne faut pas oublier qu’il s’agit d’un être humain qui a droit au même respect et à la même politesse qu’un être vivant. À la fin de la séance, il faut remercier le fantôme et lui dire au revoir, et il est également poli d’utiliser une formule pour le délivrer du monde physique et l’aider à retourner dans l’au-delà:
Toi qui vécut hier,
Je te remercie,
Je te laisse t’envoler de cette terre
Et rejoindre le monde des esprits.
Formule d’invocation générale
Les défunts ne sont évidemment pas les seuls esprits qu’invoquent les sorciers. Cette formule très simple qui ne requiert aucun rituel permet d’appeler toutes sortes d’esprits, autant bons que mauvais, à l’exception des morts. Un de ses grands avantages est sa spécificité: contrairement à l’invocation des morts, cette formule n’est généralement entendue que par l’esprit précis sur lequel le sorcier ou la sorcière se concentre, et il y a donc peu de risques de se retrouver avec un visiteur indésirable. Le défaut de cette invocation est sa faible puissance, faisant en sorte qu’il faut une bonne connexion mentale avec l’esprit que l’on invoque pour que cela fonctionne. Noter aussi que ce n’est pas une convocation: l’esprit que l’on appelle peut tout à fait refuser de venir, car la formule n’est pas conçue pour le contraindre.
(Nom de l’esprit),
Où que tu sois,
Je fais appel à toi
Sur les ailes de ces mots qui se déplacent,
Quelle que soit la distance,
Traverse le temps et l’espace
Et apparais en ma présence.
(Cette page est en construction !)
Maléfices

Les sorts visant à affaiblir, blesser, bannir, entraver ou même tuer autrui forment la grande famille des maléfices. C’est un domaine d’étude à la fois pénible et fascinant. Pénible parce que ces sorts peuvent vraiment causer des maux terribles, mais la majorité des gens à notre époque ne croient pas à la magie et s’imaginent être complètement à l’abri de ce genre de choses. C’est parfois inquiétant de voir la vulnérabilité des cowans qui ignorent tout de la magie noire. Quand on est sorcier, on se sent parfois obligés de veiller sur eux, au cas où…
Mais les mauvais sorts sont aussi un sujet fascinant, parce qu’il y en a une variété incroyable, et parce qu’ils testent les limites de nos capacités à maîtriser des émotions puissantes comme la colère, la jalousie et la peur. De plus, avoir des connaissances en matière de magie noire procure au sorcier ou à la sorcière un sentiment de sécurité supplémentaire, une assurance d’avoir quelques armes dans son placard à balai en cas d’urgence. Sans compter que savoir comment faire du mal à autrui aide à inventer des moyens pour combattre les mêmes maux. Un proverbe païen dit même « can’t hex, can’t heal« : « Qui ne peut maudire, ne peut guérir. »
La magie noire n’est donc pas une arme exclusive des mauvais sorciers. Dans les cas où elle sert à l’auto-défense ou à protéger les innocents, elle s’ajoute assez bien à la pratique de la magie blanche. À condition de l’employer avec parcimonie et jugement, évidemment.
Pour bannir un fantôme
Cette incantation permet à un sorcier compétent d’expulser un fantôme du monde des vivants et de l’expédier dans l’au-delà (ou l’en-deçà !) Il ne faut surtout pas l’employer à tort et à travers: la grande majorité des fantômes ne sont pas malveillants, ce sont seulement des âmes en peine qui ne se sentent pas prêtes à quitter ce monde, ou bien des ancêtres venus visiter leurs descendants. Ce sort est réservé seulement aux cas très rares où un fantôme vengeur cause du tort aux vivants, et est assez imprudent pour oser tenir tête à un sorcier ou une sorcière.
Cendres aux cendres,
Poussière à la poussière,
Que le vent emporte ce fantôme errant
Et l’efface du monde des vivants,
Retournez-le là où est sa place,
Qu’il disparaisse sans laisser de trace.
Sans utiliser de sortilège de ce genre, se débarrasser d’un fantôme peut être vraiment difficile. Les non-sorciers qui veulent bannir l’esprit d’un défunt une bonne fois pour toutes peuvent être obligés d’appliquer la méthode traditionnelle la plus fiable de toutes: trouver les restes du corps du mort, les saupoudrer de sel et de combustible, et les brûler !
Pour vaincre un mauvais esprit
Voici une incantation générale pour se défendre contre les démons et autres esprits malveillants. Ce n’est qu’une arme improvisée, et évidemment cette formule ne viendra pas à bout de tous les types de démons, mais lorsqu’elle n’est pas suffisante pour les vaincre, elle peut malgré tout leur faire assez mal pour les éloigner.
Si les esprits me menacent en ce lieu,
Combattez l’Eau par l’Eau et le Feu par le Feu,
Bannissez leurs âmes dans le néant
Et retirez leurs pouvoirs jusqu’à la dernière trace,
Dispersez ces êtres malfaisants
À travers le temps et l’espace.
Certains démons qui semblent à première vue insensibles à un sortilège de base comme celui-ci peuvent en fait y être vulnérables si la formule est récitée par un sorcier plus puissant, ou par plusieurs sorciers en même temps.
Pour neutraliser un objet maudit
Il y a plusieurs façons de neutraliser un objet qui porte un mauvais sort. Si le sortilège est faible, une simple purification peut être suffisante: plonger l’objet dans un tas de sel, l’exposer à de la fumée d’encens, lui faire traverser rapidement la flamme d’une bougie et l’asperger d’eau bénite, puis le tour est joué.
Si le maléfice est plus fort, il peut être nécessaire de découvrir comment le mauvais sort fonctionne et de préparer un contre-sort, au besoin avec un rituel et une incantation, pour annuler spécifiquement ses effets.
Il y a aussi la méthode expéditive, le bon vieux « Salt and Burn » traditionnel: saupoudrer abondamment l’objet maudit de sel et de combustible puis le faire flamber, ce qui met certainement fin à sa malédiction… mais par contre ne permet généralement pas de conserver l’objet en bon état !
Si on recherche juste une solution temporaire, on peut accrocher à l’objet maudit un quelconque objet en cuivre (par exemple une banale pièce de monnaie). Ayant la faculté de conduire les forces négatives en les déviant de leur but et en les ramenant à un état d’équilibre naturel, l’objet en cuivre absorbera et dissipera l’énergie libérée par le maléfice, l’entraînant temporairement dans une boucle de gaspillage et l’empêchant de produire ses effets (quoique peut-être pas complètement). L’objet de cuivre finira cependant par se saturer et après un certain temps, qui varie selon la force de la malédiction, cela ne fonctionnera plus. Ce truc est plus efficace si on saupoudre le tout de sel, pour bloquer le passage aux énergies négatives restantes.
Il est également important de noter que certains objets qui semblent porter un mauvais sort sont en réalité hantés. Il est alors inutile d’utiliser des contre-sorts, de simples rites de purification ou du cuivre: il faut expulser l’esprit malveillant qui s’accroche à l’objet, soit grâce à un exorcisme, soit en détruisant l’objet (par exemple en le salant puis en le brûlant). Si le lien qui unit l’objet et l’esprit est suffisamment fort, la destruction de l’objet peut automatiquement détruire l’esprit (d’où une technique rare mais très efficace contre les démons, consistant à les emprisonner fermement dans un objet puis à anéantir celui-ci).
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Protection
La sorcellerie est très souvent utilisée pour protéger autrui autant que soi-même. Voici quelques exemples de techniques de protection; il en existe une infinité.
Formule de Protection par la Déesse
Répéter constamment cette formule mentalement en visualisant une douce aura de lumière bleue autour de soi ou d’un endroit, afin de créer une protection temporaire. Elle est puissante mais elle cesse aussitôt que l’on arrête de se concentrer sur l’incantation.
Déesse gracieuse jour et nuit,
Protège-moi par ta magie.
Pour fermer son esprit
Cette formule permet à un sorcier ou une sorcière de protéger ses pensées contre quiconque tenterait de les lire ou de les influencer sans son accord.
En ce lieu et en cette heure,
Par les gardiens des secrets de la nuit,
Faites que soient cachées les clés de mon coeur
Et que se ferment les portes de mon esprit.
Sortilège de la Dame de Fer
Ce sort défensif n’est pas un bouclier, mais plutôt une méthode de dissuasion: il ne bloque pas les attaques dirigées contre le sorcier, mais il inflige à l’attaquant des torts égaux à ceux subis par le sorcier. C’est évidemment de la magie noire… Ce sort est rarement employé, la plupart des pratiquants préférant de véritables boucliers qui les mettent à l’abri des dangers.
Épines de fer,
Amère colère,
Que cette terrible défense
Envoûte mon âme et ma chair,
Toi qui oseras me blesser,
Tu sentiras tes coups te poignarder
Jusqu’au coeur
Car je partagerai mon malheur
Sans pitié.
Bouclier de Brume Dorée
Ce sort de protection est très facile à maîtriser. Il crée autour du sorcier une aura semblable à un nuage lumineux doré rempli d’énergie positive, qui bloque l’influence des émotions et des pensées négatives d’autrui. Ainsi, le sorcier peut se trouver dans une ambiance lamentable, entouré de gens très désagréables, et ne pas ressentir le moindre inconfort. Cependant, ce bouclier n’est pas très efficace contre les dangers surnaturels (comme la magie noire et les démons) car il se dissipe facilement quand il est soumis à une attaque.
Que le souffle de la vie
Et la lumière de mon esprit
Créent pour moi cet enchantement
Protecteur et réconfortant:
Que soit enchanté l’air que je respire
Et que s’embrume l’aura enveloppant mon corps,
Afin de chasser ce qui pourrait me nuire
Et de m’entourer d’un nuage d’or,
Que cette brume dorée
Soit constamment purifiée
Et séparée de toute négativité
Afin que mon espace soit protégé.
Techniques de protection sans sortilèges
Une introduction à la magie protectrice serait bien incomplète sans mentionner des techniques de base qui ne demandent aucune formule ni rituel. Ces trucs sont si faciles et efficaces que pratiquement tous les sorciers devraient les connaître.
Le sel – Un cercle de sel autour d’une personne empêche les démons et les mauvais sorts de l’atteindre. On peut déposer une ligne de sel le long d’une porte ou sur le rebord d’une fenêtre pour la rendre infranchissable aux esprits malins.
Le fer – Le fer pur symbolise la volonté, et repousse le mal. C’est pourquoi les sorciers placent parfois un quelconque objet en fer dans l’entrée de leur demeure, pour décourager les visiteurs indésirables. Trois clous de fer enfoncés dans le cadre d’une porte ou d’une fenêtre (un à chaque coin inférieur, et un en haut au milieu) bloquent le passage aux démons. On raconte également que la plupart des esprits sont incapables de traverser un chemin de fer, car une ligne de fer ininterrompue symbolise une frontière ou un « mur » spirituel; pour passer d’un côté à l’autre d’une voie ferrée, les entités non-corporelles doivent donc emprunter un pont, une passerelle ou un tunnel et passer en-dessous ou au-dessus des rails.
L’argent - Ce métal symbolise la Lune et la Déesse, ce qui rend les bijoux en argent très faciles à enchanter pour en faire des talismans de protection. Un pentacle en argent constitue une puissante protection même sans le doter d’un sortilège.
Le pentacle – L’étoile à cinq pointes symbolisant les éléments peut être tracée pratiquement n’importe où comme rune de protection.
La lumière – Beaucoup de démons inférieurs évitent les lieux éclairés et n’attaquent que lorsqu’il fait sombre. Ceci n’a malheureusement aucune utilité contre les démons de rang plus élevé.
Le feu – Certains mauvais esprits craignent le feu, en particulier ceux qui sont liés à l’eau ou à la glace; dans certains cas, une simple bougie peut donc constituer une protection.
Les cristaux – Quatre cristaux de quartz préalablement bénis par un sorcier permettent de créer un cercle de protection très rapidement. Il suffit de les disposer en cercle sur le sol pour délimiter une bulle infranchissable pour la plupart des démons. Ce cercle peut protéger le sorcier qui s’y réfugie, ou au contraire il peut servir à emprisonner un démon au milieu. Le cercle est beaucoup plus résistant si les cristaux sont placés vis-à-vis les points cardinaux.
Les roches et minéraux - Les pierres et gemmes ont des qualités très utiles en magie, et plusieurs sont efficaces pour la protection. L’oeil-de-tigre réfléchit les énergies négatives vers leur source; l’améthyste bloque les mauvais sorts de type manipulatif et diminue l’effet des potions néfastes; la magnétite peut servir de prison pour enfermer des démons inférieurs, alors que l’opale peut enfermer temporairement même les démons supérieurs; l’onyx et l’obsidienne captent et annulent diverses énergies négatives incluant celles utilisées en nécromancie. Le minéral le plus employé par les sorciers est le quartz clair, mais il peut aussi bien conduire que bloquer les énergies et il faut donc le bénir ou l’enchanter pour qu’il soit efficace comme protection.
Deux pommes et un couteau - Une autre méthode très simple pour créer un cercle de protection. Une pomme coupée en deux dans le sens de la largeur présente cinq espaces contenant ses graines, comme un pentacle naturel ! Déposées au sol vis-à-vis les points cardinaux, deux demi-pommes forment un cercle de protection temporaire, qui disparaît lorsque les pommes sont complètement oxydées et ont changé de couleur. Ce cercle est plus puissant si les pommes sont placées vis-à-vis les points cardinaux.
L’encens - Certains encens ont des ingrédients si appropriés pour chasser le mal qu’ils rendent l’air ambiant insupportable pour les démons. Avec un encens de bonne qualité, on peut donc tenir à l’écart bon nombre de mauvais esprits. Parmi les encens protecteurs les plus courants, mentionnons le santal, le patchouli, la myrrhe, l’oliban, et la sauge.
Les plantes - Plusieurs herbes, épices et autres plantes employées en sorcellerie ont des qualités protectrices. L’ail éloigne les créatures qui drainent leurs victimes (donc tout ce qui est vampirique de nature); le safran et le thym chassent les esprits légers et volants qui sont associés au vent; le romarin éloigne les mauvais esprits liés à l’eau; le ricin est efficace contre les fantômes. La fumée de la sauge, extrêmement purifiante, est intolérable pour les mauvais esprits. La jusquiame noire et l’aconit repoussent violemment les démons, mais ce sont des plantes très toxiques à ne pas manipuler à la légère. Des lilas plantés près d’une demeure éloignent les esprits errants qui s’approchent par hasard (mais n’arrêtent pas ceux qui viennent avec de fermes intentions). Des branches d’une plante épineuse (comme le rosier) placées le long d’une porte ou au bord d’une fenêtre forment une barrière aussi efficace qu’une ligne de sel. Enfin, la myrrhe renforce presque tous les sorts et talismans protecteurs, et elle peut remettre en marche une protection qui a été brisée par les forces du mal.
L’athamé – Bien que plusieurs pratiquants traditionalistes n’aiguisent pas leur athamé et ne s’en servent jamais pour couper quoi que ce soit, ce couteau demeure néanmoins une arme, en plus d’être un symbole phallique et donc un symbole du Dieu. Un athamé correctement béni par un sorcier permet de tracer un cercle de protection très rapidement en le pointant dans l’air et en traçant la limite de ce cercle. De plus, contrairement à toute autre lame, un athamé peut blesser les esprits et les démons même s’ils n’ont pas de corps physique.
La citrouille d’Halloween – Cette décoration spéciale du grand sabbat de Samhain représente le Dieu de la lumière en gestation dans le ventre de la Déesse, préparant sa renaissance. Les démons fuient ces lanternes magiques comme la peste.
Le balai – Outil de nettoyage et de purification, un balai placé debout près d’une porte d’entrée éloigne les mauvais esprits les plus faibles. De plus, si un esprit particulièrement dangereux entre dans la demeure, le balai aura tendance à tomber bruyamment sur le sol, ce qui peut constituer un signal d’alarme.
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Purification
Ces sortilèges permettent de se débarrasser d’énergies nuisibles.
Pour Chasser les Forces Néfastes
Cette formule sert à nettoyer spirituellement un lieu et à en chasser les énergies indésirables. Elle est très utile pour purifier l’endroit d’un rituel avant de créer un cercle… et aussi pour ôter de sa demeure les énergies laissées par des visiteurs désagréables. À défaut de recourir à la magie combative et aux maléfices, on peut même s’en servir comme défense improvisée pour éloigner un démon ou autre esprit malveillant.
Il suffit de réciter ces mots à haute voix ou mentalement en traçant dans l’air un pentagramme visualisé en lumière blanche brillante et intense. À la fin de l’incantation, laisser cette lumière blanche s’échapper et aller éclairer et purifier chaque recoin de l’endroit à purifier.
En ces noms qui sont au-dessus de tout autre,
Au nom de la grande Dame et du puissant Seigneur,
Je chasse d’ici la graine, la fleur et le fruit du mal;
Je jette sur eux un sort de puissance et de pureté;
Qu’ils soient entravés par des chaînes
Et renvoyés dans les ténèbres,
Qu’ils ne troublent plus jamais les serviteurs des Dieux.
Pour Chasser une Image Mentale
On peut réciter cette courte incantation lorsqu’une image dérangeante ou déconcentrante revient sans cesse dans nos pensées.
L’image de l’imagination
Est devenue l’objet de l’obsession,
Faites qu’elle s’éclipse de mes pensées
Par ces mots qui y font objection
Afin qu’elle s’envole en fumée.
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Potions
La fabrication de potions est un art magique très ancien, très puissant, d’une rare complexité, et qui requiert beaucoup de savoir. Pour inventer soi-même de nouvelles recettes, il ne suffit pas de connaître les propriétés magiques et la valeur symbolique de diverses herbes, fleurs et épices; il faut aussi posséder de bonnes bases en matière d’herboristerie pour éviter les intoxications et les empoisonnements. Heureusement, beaucoup de livres sur ces sujets sont disponibles, et il suffit d’être curieux et patient pour en tirer le savoir nécessaire.
Contrairement à la phytothérapie, à l’herboristerie, ou à la simple préparation de tisanes, qui peuvent être pratiquées par tout le monde, l’art des potions requiert un talent magique. Une personne sans don, sans affinité avec les énergies des éléments ni avec les esprits, qui ne s’implique pas dans le surnaturel, et qui se contente de mélanger des plantes sans impliquer son mental et sa concentration dans le processus, n’obtiendra jamais une potion magique. Selon les constituants chimiques des ingrédients employés, peut-être obtiendra-t-elle un arôme intéressant ou certaines propriétés médicinales, mais son mélange n’aura pas d’énergie magique et pas d’effet surnaturel. Autrement dit, une potion ne devient pas magique toute seule; sa magie vient du sorcier ou de la sorcière qui la prépare.
Un peu de vocabulaire
La plupart des potions sont à base aqueuse: les ingrédients sont mélangés dans de l’eau. Lorsqu’on y fait directement mijoter les plantes, cela s’appelle une décoction; par contre si les plantes se trouvent dans un filtre qui les empêche de se répandre dans l’eau, cela s’appelle une infusion.
Une potion aqueuse contenant une grande quantité de sucre (assez pour en changer la texture) s’appelle un sirop.
Un élixir est une potion alcoolisée.
Une huile essentielle est une huile extrêmement concentrée extraite d’une plante aromatique, dont elle possède les propriétés médicinales et magiques. Ces huiles s’emploient généralement en petites quantités, et on les dilue souvent dans des huiles neutres.
Une huile neutre a très peu de propriétés en soi et ne réagit pas avec les ingrédients qu’on y ajoute, ce qui en fait une bonne base dans laquelle on peut mélanger diverses huiles essentielles (par exemple, l’huile d’olive et l’huile d’amande sont d’excellentes huiles neutres).
Les préparations destinées à être appliquées sur la peau portent différents noms. Une lotion est liquide et a une base aqueuse. Un liniment est aussi un mélange liquide, mais à base d’huile. Une crème est une préparation plus épaisse, mais assez fluide pour qu’on puisse la verser lentement de son contenant. Un onguent est un mélange si épais qu’il ne se renverse pas si on tourne son contenant à l’envers.
On appelle philtre toute potion visant à influencer les émotions et les sentiments d’une personne.
Enfin, le terme brouet, si associé aux sorcières d’antan, désigne toute potion liquide à base aqueuse dont l’aspect est à première vue repoussant: les potions particulièrement gluantes, nauséabondes, de couleur peu invitante, ou aux ingrédients particulièrement dégoûtants peuvent donc être appelées des brouets de sorcières au sens traditionnel du terme.
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MessageSujet: Re: partage!!!   partage!!! EmptyJeu 1 Mar - 15:51

Bonjour,
c'est impressionnant tout ce qu'il y a mais j'ai deux petites questions,
désolée si je te paraît impolie mais est-ce que tu n'aurais pas copié/collé?
Et quelles sont tes sources?

Merci, et bonne journée!
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fenderchaton

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MessageSujet: Re: partage!!!   partage!!! EmptyLun 28 Mai - 21:00

si c du copier coller de y lia longtemps Very Happy jvais fait des doc et voilat Very Happy
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